Les derniers films que vous avez vu.

La vie moderne

Un film-documentaire très émouvant réalisé par Raymond Depardon, sur la vie de quelques paysans des Cévennes. L'auteur s'immisce dans les chaumières des agriculteurs cévenols, pour nous livrer des témoignages authentiques sur leur vie, leur métier, leurs difficultés. C'est simple, beau et touchant ; et dans un sens, on se rend compte que l'agriculture de montagne perd peu à peu ses acteurs, victime de la libéralisation. C'est fort regrettable, surtout quand on sait l'importance de ces individus pour l'entretien du paysage...

Frayeurs de Lucio Fulci ; Un an après son "adaptation" du succès "Zombie" de Romero, Fulci nous revient avec un nouveau film de morts-vivants, dans un contexte parfaitement lovecraftien. Un prêtre se pend dans le cimetierre de Dunwich (tiens tiens), acte qui a pour conséquence d'ouvrir la porte de l'enfer et de réveiller des morts pas très jouasses. Un reporter new-yorkais aidé d'une médium se rendent sur les lieux pour éclaircir une suite d'événements étranges.
Je l'avais pas encore vu (grande honte à moi ), et pour 3€ dans un Cash, c'est l'affaire du mois. Peut-être pas aussi culte et médiatisé que "L'Enfer des Zombies" aka "Zombi 2", mais supérieur à mon sens. Le métrage est dominé par un feeling qui dépasse ce dernier, qui parcourt l'échine et la glace, et un rythme qui sait bien alterner entre le suspence, l'action et les plans atmosphériques dignes du réal' italien. Mention aux idées originales qui parcourent l'oeuvre (les larmes de sang suivies du vomissement des organes internes par suggestion de la nana dans sa voiture est un très très grand moment).
Pour la peine, je me passe les bandes originales des Goblin, suivi des derniers Electric Wizard


Orloff et l'homme invisible aka La Vie amoureuse de l'homme invisible de Pierre Chevalier. Un dvd trouvé dans un bac cash à 1€. Très chouette production Eurociné de 1971 qui reste fidèle à ses principes : c'est cheapos, ringard, mal branlé et... et... ça a un charme classieux et fou !
Dans un petit village français, au XIXe siècle, un médecin (campé par un acteur aussi vide insupportable) est appelé en urgence dans un château secourir un malade. Arrivé sur place, il constate qu'il n'en est rien. La fille du propriétaire, l'a appelé pour l'aider à éclaircir le mystère des "objets qui bougent sans intervention humaine" car il est médecin (???). Le père, un savant fou (qui n'est autre qu'Howard Vernon, grand habitué des productions Eurociné, au regard toujours aussi halluciné) fait des expériences sur les "phénomènes de transparence" ( ) et a créé un homme invisible devenu incontrôlable.
Les dialogues sont ploucs, le scénario aussi crédible que dans un Leslie Nielsen, des effets spéciaux qui sentent bon le budget archi-réduit, et des pubis aussi velus qu'un singe sous lotion capillaire. C'est nul, mais on passe un très bon moment.
Ça a d'ailleurs un petit côté "La Chute de la Maison Usher" qui sera d'ailleurs "adapté" dix ans plus tard, toujours chez Eurociné, toujours avec Howard Vernon.

Fini de voir à l'instant :



"Duel au sommet" (Nordwand), réalisé par Philipp Stölzl

Pendant l'été 1936, deux militaires bavarois se lancent à l'assaut de la face Nord("Nordwand ") de l'Eiger, réputée l'une des plus inaccessibles du massif des Alpes bernoises. Une équipe autrichienne, constituée de membres du parti nazi allemand, les talonne afin d'être la première au sommet, jusque-là inviolé. L'évènement est couvert par les journalistes, mais les conditions météorologiques vont se dégrader. Le péril grandit, la montagne réclame ses corps...

Deux heures de film totalement captivantes, une tension quasi permanente qui montre la montagne sous son visage le plus féroce, des scènes vertigineuses, une histoire bien ficelée avec un dénouement pas forcément prévisible (du moins pas comme on a l'habitude de voir dans les films classiques). Moi qui suis passionné par la montagne, j'ai beaucoup apprécié.

Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer ; Vous avez aimé Shaun Of The Dead ? Vous allez adorer Bienvenue à Zombieland ! Les zombies envahissent les USA, et nous suivons un véritable road movie avec un geek particulièrement timide, un redneck texan authentique, et deux sœurs flingueuses. Gags toutes les minutes, répliques cultes, gore bon enfant et surtout Bill Muray dans son propre rôle ! A noter que si Shaun excellait dans son humour british, Zombieland se démarque par son côté geek.
Comédie horrifique de l'année !


Biozombie de Wilson Yip ; Hong Kong n'a jamais été un modèle en film d'horreur comparé au Japon ou à la Thaïlande. Pourtant, des perles émergent comme ce très sympathique film de 1998. Deux gros loosers qui travaillent dans un petit magasin de DVD (dans un centre commercial, référence au "Zombie" de Romero) vivent aussi de menus larcins (chauffeurs d'un parrain minable, voleurs à la tirette, ou braqueurs dans les toilettes des femmes qui se trouvent à 10m de leur magasin (lol). Un soir, ils renversent un homme sur la route. Ce dernier leur parle d'un soda qu'il transporte avant de s'évanouir. Nos deux braves guignols s'en emparent et lui font boire afin qu'il reprenne ses esprits. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que l'homme en question est un militaire qui vient de s'échapper suite à une expérience de zombies ayant mal tourné. Le virus zombifiant se trouvant simplement dans la bouteille de soda (Certes).
Nos deux braves cachent le corps de l'officier qui vient d'en mourir dans le coffre de la voiture et reviennent dans le centre commercial, et la boucherie commence.
Comment dire ? Une comédie fauchée qui s'inspire de Romero et nous livre face à un gore quasi-absent un humour irrésistible avec deux loosers (Jordan Chan et Sam Lee, impériaux) attachants même si ridicules.


Driller Killer d'Abel Ferrara ; Dans le New York malsain des années 70, un jeune artiste contemporain pète les plombs entre sa petite amie qui le trompe avec leur colocataire, la drogue, l'argent qui manque, le groupe punk d'en dessous qui empêche notre protagoniste de se concentrer sur sa peinture. Notre homme n'en peut plus et commence à massacrer les clochards du coin à la perceuse électrique.
Un film malsain, crasseux, à l'image poisseuse et dans lequel aucune positivité ne subsiste. Il manque quelque chose pour en faire un vrai bon film nihiliste, le métrage manque d'un je ne sais quoi pour atteindre les sommets du genre. Il manque le travail sur l'image et l'introspection du "Tokyo Fist" de Shinya Tsukamoto ou encore le côté glacial de "Combat Shock" chez Troma.


La Nuit du Loup-Garou de Terence Fisher ; Un enfant né du viol d'une servante vouée au cachot par un mendiant devenue bête sauvage à la suite d'une incarcération trop longue. Enfant, il réprime difficilement ses instincts sanguinaires, mais aidé par des parents de substitution, il ne tue personne, grâce à leur amour. Devenu adulte, il travaille dans un vigneron, tombant amoureux de la fille du propriétaire, déjà promise à un noble. Et les problèmes commencent...
Un excellent film de la firme Hammer ! Le travail de Terence Fisher reste toujours de qualité (Dracula, Prince des Ténèbres ou encore Le Fantôme de l'Opéra), des couleurs chaudes, des décors gothiques, et un scénario qui révèle toujours une bonne tension. Mention à Oliver Reed qui parvient à nous faire ressentir l'esprit de l'homme en dualité avec la bête.


Adieu Ma Concubine de Chen Kaige ; Le film étant considéré comme le chef d'œuvre du cinéma chinois. Le film retrace la vie de deux acteurs de l'Opéra Pékin de 1924, période à laquelle la République de Sun Yat Sen commençait à prendre racine, jusqu'à la fin des années 1970, peu après la mort de Mao Zedong. Interprètes de la fameuse pièce "Adieu ma Concubine", on suit ces deux protagonistes dans les différentes périodes de la Chine contemporaine, durant la Première République, l'occupation par les Japonais et les temps très durs de la dictature de Mao. La troupe survit, au fil des amours, des épreuves et de l'histoire.
Une très grande histoire de cinéma. Le film a beau durer près de 3 heures, on ne s'ennuie pas dans cette narration qui sait alterner entre l'histoire trouble du pays, les protagonistes et l'évolution de l'art théatral chinois au cours du XXe siècle. La photographie est superbe, le fil de la narration quasi-parfaite et les acteurs absolument fantastiques (Leslie Cheung, aujourd'hui décédé, campe un acteur schizophrène rarement aussi réaliste, et Gong Li, aaaah Gong Li, superbe femme !)


Le Dernier Voyage du Juge Feng de Liu Jie ; Encore un film chinois, et encore un film bardé de récompenses, comme celui de la Venezia. Un tribunal ambulant, dans le Yunnan, sud de la Chine, voyage dans les montagnes de la région. Composé d'un vieux juge, d'une greffière au bord de la retraite et d'un jeune juge dont il s'agit des premières affaires, le tribunal traverse les multiples villages de la région, composés de minorités ethniques différentes (la Chine en compte 56, et c'est loin d'être simple à gérer) qui ont leurs propres coutumes juridiques, face à l'unique loi communiste.
Un bon film, un peu difficile d'accès quand on vient de se farcir du zombie en veux-tu en voilà ! Mais le propos intelligent, les personnages fouillés, des paysages somptueux (je rêve tellement d'y aller), la diversité des situations et des ethnies en font un film beau, sincère et touchant.

Detective Story de Takashi Miike : un détective raté et au look ringard se trouve impliqué dans une affaire de meurtres en série malgré (on retrouve ses effets personnels sur les lieux du crime). Aidé par un homonyme salary-man prude et timide, son assistant et une passionnée de peinture, il démêle les fils d'une histoire de famille dans laquelle mort et peinture sont un style de vie.
Un bon Miike, assez différent dans le ton de sa légèreté, de son humour, et de son rythme nettement moins lent et atmosphérique. Miike semble assez inspiré par la série "Clair de Lune" au niveau de l'humour et des personnages d'ailleurs. On passe un très bon moment entre la franche rigolade, et un scénario bien ficelé qui sait conserver un réel suspense.


Rainy Dogs du même réalisateur. Plus ancien, 1997, le film est plus classique au sens de la filmographie (très très fournie) du réalisateur nippon.
Un yakuza sur la touche survit tant bien que mal à Taipei en exécutant divers contrats pour un parrain. Son quotidien est chamboulé par son ex petite amie qui lui ramène un film autiste dont il ne soupçonnait pas même l'existence, et une relation avec une prostituée de passage. Se retrouvant au centre d'une guerre de gangs, l'étrange famille va devoir tenter de survivre.
Du Takashi 100% Miike, avec au programme gunfights nerveux et très courts cassant un rythme froid et parfois contemplatif (une influence Kitano indéniable), et des personnages marginaux assez bien creusés (la grande qualité de Miike). Très bon film, froid, désespéré, mais pas encore le chef d'œuvre qu'allait devenir à mon sens "Dead Or Alive 2" qui offrait un point de vue plus intéressant sur les yakuzas, leur rachat, et les marginaux. Sans parler d'une réalisation beaucoup plus personnelle.

Bronson , un film de par Nicolas Winding Refn , qui raconte la vie mouvementé du prisonnier le plus célèbre et le plus violent d'Angleterre , Michael Peterson , plus connu sous le nom de "Charles Bronson". Bronson est joué pr Tom Hardy.
J'ai trouvé ce film relativement intéressant et plutôt bien tourné , bien que ce soit fait sous forme biographique. Ce fim mélange violence , comédie et style artistique , ce qui donne un film très intéressant. A voir..

Eaux Sauvages de Paul W. Kener ; Sorte de père du slasher avec Delivrance, cette petite perle nanarde de 1979 rentre directement dans mon top-5 du nanar. Un groupe d'amateurs de la nature loue les services de trois hipp... euh, guides dans la Grand Canyon pour découvrir la vie sauvage, sur ses rapides et ses rives caillouteuses. Parmi eux, un tueur, qui trucide un par un les avatars les plus clichés de cette fin de décennie 1970 (hippies, disco, toxicomane, nymphomane, psychologue-matérialiste, fils d'émir...). Simple et (pas) efficace.
Alors premier truc qui bouscule, c'est peut-être parce que c'est une vieille VHS, mais l'image est sordidement et délicieusement granuleuse et infâme. Ensuite, le doublage français complètement mongol, où on entend les doubleurs (découvrant les dialogues sur le coup) hésiter toutes les 30 secondes ("tu sais, j'aime pas trop, euh... ce genre de... nourriture !")
Le film dure 1h30, il ne se passe STRICTEMENT RIEN durant plus d'une heure ! Le film n'est qu'une compilation de scènes de remplissage, où ça parle, ça discute de la vie, de tout et de rien, ça crie "Je m'en suis pris plein la poire !" en boucle pendant du rafting, ça drague, ça parle, ça discute de la vie, de tout et de rien, ça boit, ça prépare à manger, ça apprend à faire un noeud, ça parle, ça discute de la vie, de tout et de rien (et surtout de truc complètement fumés). Et cette UNIQUE musique, qui revient toutes les 5 minutes.
Une expérience olfactive, unique.
Un extrait, je ne peux pas en parler mieux que ça, ça se VIT :
https://www.youtube.com/watch?v=QM2AS0KDZEA


Crocodile Fury de Godfrey Ho ; La moitié du film est un film fantastique thaï des 80's à base de croco qui passent leur temps à bouffer tout un village en bambou, l'autre un truc de Hong Kong incompréhensible tourné avec les pieds, avec des américains dedans (pour l'exportation). On monte ça à la tronçonneuse, on double n'importe comment pour vainement tenter de faire croire au même film, et on a Crocodile Fury ; Des crocodiles en caoutchouc, en fait des nymphes thaï réincarnées, mangent les habitants d'un petit village pour le compte d'un mage dans son empire souterrain allié à la sorcière Monica (qui ne joue pas dans le même film) qui commande par la même occasion des vampires zombies chinois qui vomissent des poissons rouges et qui terrorisent des militaires américains dans des terrains vagues, lesquels n'ont strictement rien à voir avec les crocodiles
Le doublage est démentiel, le scénario sous crack, les acteurs en roue libre, le nanar est purement d'enfer !

Hop, déterrage de topic en action ! J'ai récemment vu deux films qui m'ont tellement marqué que je viens vous en parler ici (c'est fou).

Le premier est un film sorti en 2009, disponible depuis peu en DVD : Valhalla Rising, du danois Nicolas Winding Refn. On est autour de l'an 1000 après J.-C., quelque part au fin fond de l'Ecosse. On suit un mystérieux guerrier viking borgne et muet, tenu captif par un clan écossais. Il s'échappe accompagné d'un jeune garçon. Sur leur chemin, ils rencontrent des chrétiens nouvellement convertis qui veulent embarquer pour la Terre Sainte. Mais le voyage les amènera à un tout autre endroit.

Autant le dire tout de suite : c'est très (très) lent, avec presque pas de prise de parole (difficile de parler de dialogues en l'occurrence). Donc, amateurs de films avec rebondissement toutes les 30 secondes, ça risque de vous emmerder. Je dirais cependant qu'il s'agit d'une expérience visuelle et auditive (la musique, minimaliste, oppressante, magnifique) unique. Si je devais résumer très court, ça me fait penser à un 2001 Odyssée de l'Espace version viking, avec en arrière-plan la lutte inhérente à la christianisation à marche forcée qui a lieu en Europe du Nord à cette époque. Très peu conventionnel mais à voir.


Beaucoup plus récent, le très fameux Inception. Dernier-né du génie Christoper Nolan (la dernière et meilleure trilogie Batman, entre autres), il raconte l'histoire d'un espion industriel un poil particulier. En effet, il s'introduit dans les rêves des gens pour voler leurs secrets. Mais contraint à l'exil depuis de nombreuses années, il se voit offrir un travail périlleux qui va lui permettre de rentrer chez lui.

Pour les personnes familières de Nolan, on reconnait immédiatement la mise en scène impeccable et millimétrée du réalisateur britannique. En fait, imaginez un mélange de The Dark Knight et The Matrix pour avoir une vague idée visuelle. Scénaristiquement, c'est assez époustouflant. Mais la réalisation parfaite fausse un peu le flou entre les rêves et la réalité. On retrouve aussi beaucoup d'acteurs fétiches de Nolan (manquait plus que Bale à la place de Di Caprio et c'était le chef d'œuvre ultime). Enfin, c'est à la hauteur des espérances suscitées par les bandes annonces. Allez le voir, ça vaut le coup.

Trois films que j'ai vus récemment :

District 9 : une production de Peter Jackson (vous savez, Le Seigneur des Anneaux, King Kong) avec des acteurs inconnus qui raconte l'histoire d'un vaisseau alien qui tombe en panne au dessus de Johannesburg, en Afrique du Sud. Sauvés et nourris par les humains, les "molusques" (comme ils sont appelés par ces derniers) sont ensuite parqués dans un immense bidonville, où ils prolifèrent rapidement. Les autorités (et surtout une méchante multinationale qui veut s'approprier le savoir-faire alien en matière d'armes) tentent alors de relocaliser les aliens plus loin de la ville.

Même si je n'ai pas aimé le style "documentaire filmé à l'épaule" au début du film, j'ai été agréablement surpris par ce film. Bon, les bons sentiments sont quand même très présents au bout du compte, mais il vaut quand même le détour.


Sunshine : En 2057, le soleil se meurt. Un vaisseau, Icarus I, envoyé sept ans plus tôt pour lancer une méga charge explosive dans l'étoile pour la relancer, ne donne plus signe de vie. Icarus II représente le dernier espoir de l'humanité. A son bord, sept scientifiques, en route pour le coeur du Système Solaire. Mais alors qu'ils arrivent vers Mercure, ils captent le signal de détresse d'Icarus I.

Des images fantastiques, une musique magnifique et un huis-clos très réussi : ce film est une vraie claque pour moi. Je le recommande à tous les amateurs de science-fiction et aux autres !


Skyline : Los Angeles (et partout ailleurs sur Terre en fait), des méchants aliens débarquent sans crier gare et commencent à enlever dans leurs vaisseaux tous les humains qui passent par là.

Oubliez ce film : un espèce de mix entre Indepedence Day (en beaucoup moins bien) et La Guerre des Mondes (pire que ça) avec des acteurs en carton. Des effets spéciaux relativement bien faits, cela étant dit. Mais je me suis bien fait chier.

Zombie Jiaitai de Naoyuki Tomomatsu.
Un gros film de série Z nippone à base non seulement de zombies et militaires incompétents, mais aussi de soucoupes volantes fascisto-impérialistes, robots, fantômes de soldats nippons de la Seconde Guerre Mondiale, combats au katana, yakuzas, chanteuse pop nymphomane... Les références au cinéma US sont très nombreuses : Terminator, Zombie, Evil Dead, Kill Bill, Necro Files... On a même un pompage intégral d'une scène de Zombie lorsqu'un des militaires allèche les zombies à une vitre pour faire diversion.
Et bah en fait, c'est vraiment mi-figue mi-raisin ; ni spécialement gore, ni spécialement fun, un rythme assez ripou et le côté Z qui prend trop le dessus sur le reste. Le truc marrant, c'est le révisionnisme extrême affiché dans le film avec en intro du film la voix off du narrateur : "les américains sont vraiment des méchants, ils nous emmerdent alors qu'on ne fait que prier pour nos héros morts héroïquement au combat pendant la deuxième guerre mondiale. On a rien fait de mal hormis défendre notre pays"



Dawn Of The Mummy de Frank Agrama.
Euh... ben... euh... je... flute... Comment dire ??? Frank Agrama est à Jess Franco ce que Jess Franco est à John Carpenter. On dirait très très franchement une sorte de "L'Abîme des Morts Vivants" version momies. Un groupe de photographes et mannequins de New York déboule près des pyramides égyptiennes pour faire quelques shooting. Ils tombent sur trois abrutis qui font péter des cavernes à la dynamite pour trouver le "tréééésoooor de Salafiman" obscur roi pharaon mort au IVe millénaire avant J.-C. (lol!). Bien entendu, ils dérangent des momies assez furax qui vont zigouiller plein d'acteurs à pattes d'eph'
Il ne se passe strictement rien, c'est laid et plat à en crever. Il y a un gros côté nanar avec des personnages qui sont très très (très!) clichés avec un doublage qui n'arrange rien. Le passage intéressant est le réveil des momies, sortant du sable sur une musique bontempi et entêtantes, avec un soleil couchant et de jolies couleurs. ça rappelle énormément Lucio Fulci et son "L'Enfer des Zombies".
Sinon, poubelle.

The Detective d'Oxide Pang
Un détective reçoit la visite d'un alcoolique qui prétend être la cible d'une femme qui le pourchasse sans arrêt. Quelques billets plus tard, notre protagoniste décide d'enquêter sur une femme introuvable, mais qui semble laisser derrière elle des morts inexpliqués. Un thriller HK de bien bonne facture sans toutefois aller parler de film indispensable. Bien rythmé, du polar, un peu d'action, de l'humour, un bon scénario assez bien ficelé et une petite louche de surnaturel sauce HK. Quelques incohérences toutefois vers la fin mais ça comble agréablement la soirée.

Dream Home de Edmond Pang Ho-Cheung
Toujours du HK et beaucoup plus facile à trouver (le DVD du Mad Movies du mois dernier). Une femme pas très gâtée par la vie rêve d'acheter un appartement avec vue sur la mer. Or, elle ne gagne pas assez, et ces appartements, dans le contexte de la spéculation immobilière hallucinante de l'ancienne colonie britannique, sont hors de prix. Difficile d'en parler plus sans spoiler. Disons qu'elle le défaut d'avoir des accès meurtriers pour le moins extrêmes afin de parvenir à ses afins, par tous les moyens possibles. Avant de comprendre toute l'étendue de la psychologie du personnage, totalement déshumanisé, et le but de ses actes, immoraux au dernier degré, le film est ponctué de meurtres assez dérangeants. Femme enceintes, vieilles, jeunes, tout le monde y passe, avec des effets spéciaux très réalistes et des mises à mort originales (le carnage dans la soirée de jeunes, avec partouze et drogue à la clé est vraiment insane au possible). Un bon gros film HK qui sort des sentiers du policier hard-boiled et du kung-fu. Une bonne surprise, un film sale, vicieux et au final dérangeant comme savent bien le faire les asiatiques. La photographie, comme nombre de films asiatiques de cette trempe est vraiment classieuse et correspond fidèlement avec le propos du film (gigantisme d'Hong Kong, crasse et la névrose de la protagoniste à travers sa nostalgie et ses désirs).
Toutefois, j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose. Peut-être une critique plus poussée de la société d'Hong Kong, un peu comme savait si bien le faire le coréen Park Chan-Wook pour Sympathy For Mister Vengeance. Enfin, un petit quelque chose que je n'arrive pas à déceler.

[]Bedevilled[/b] aka Blood Island de Chul-soo Yang
Sale, déviant, beau, laid, immoral, jubilatoire sont autant de qualificatifs qui collent à ce film d'un jeune surdoué.
Une jeune et belle séoulite, self-made woman égocentrique et matérialiste, décide de se ressourcer sur le lieu de son enfance, une petite île coupée du monde, afin de revoir son amie d'enfance. Même pas une douzaine d'habitants, des hommes, des vieilles et l'amie d'enfance, une seule jeune femme accompagnée de sa fille de 10 ans. Véritable esclave agricole et sexuelle du village, elle subit tout ce que l'humanité peut révéler de plus abject. Face à tous les vices humains possibles, et à son amie totalement dans le flou et l'indifférence, elle s'enfonce peu à peu dans la folie. A mi-chemin entre Massacre à la Tronçonneuse pour le côté redneck cradingue et le cinéma coréen ultra violent et atmosphérique pour le visuel, ce film atteint des sommets de malsain grâce notamment à des acteurs vrais, un peu trop vrais, de vraies bêtes humaines. Bien ficelé, bien rythmé, une ambiance de vrai film d'horreur (de l'horreur, la pure) avec une lumière surexposée, autant de scènes choc appelées à devenir cultes (La scène du soleil est très très impressionnante)... Bref, un thriller simili-slasher de dingue qui confirme la bonne santé du cinéma coréen.
Encore un DVD de Mad' et c'est valable jusqu'à la fin du mois. Ceci est dore et déjà un grand grand film coréen. Premier signe qui ne trompe pas, le réalisateur (dont c'est pourtant que le premier film!!) a fait ses premières armes en assistant Kim Ki-Duk (Bad Guy, L'Île, Printemps, été, automne, hiver... et printemps, entre autres).
Gros coup de cœur.

Le Syndrome Chinois : Une équipe de journalistes d'une petite station de télé californienne est invitée à faire un reportage au sein d'une centrale nucléaire. Pendant leur visite, ils sont témoins d'un accident, qu'ils filment clandestinement. Les dirigeants de la société qui exploite la centrale l'apprennent et mettront tout en œuvre pour empêcher que l'affaire s'ébruite, alors que la construction d'une seconde centrale attend l'aval de l'agence de sécurité nucléaire...
Un film que j'ai vu sur les conseils de ma mère qui, malgré son âge (sorti en 1979, tout juste 12 jours avant l'accident de Three Mile Island), est bien d'actualité. Avec un très jeune Michael Douglas en journaliste militant sorti tout droit des 60s, le film arrive à maintenir un très bon suspense d'un bout à l'autre. Et qui plus est, il pose de vraies questions sur ce qu'on sait et ce qu'on ignore de l'énergie nucléaire, interrogation qui continue de se vérifier avec l'accident toujours en cours au Japon. Bref, un bon film à voir.

Sheitan : à chaud je sais pas trop quoi en penser. La trame jeunes de balieues qui se retrouvent chez des consanguins psychopathes à la campagne c'est pas très original. Il n'empêche qu'il est prenant parce qu'on ne se prend pas tout dans la gueule en un coup, ça monte progressivement pour finir en un truc assez déluré. Le duo Cassel/Barthélémy même s'il est loin d'être comparable à leur interprétation dans Notre Jour Viendra, reste excellent, et de manière générale le jeu des acteurs est vraiment bon. Cependant je pense qu'ils auraient pu raccourcir un peu la première moitié du film (jusqu'à la scène du repas de Noël en gros) et rallonger la seconde, pour un truc encore plus violent et barré. Ca reste tout de même un très bon film, glauque et prenant.

Mother of Tears / La Troisième Mère : mon premier Dargento (si si ). Bon à part le fait que l'héroïne soit d'une stupidité à faire passer Homer Simson ou Peter Griffin pour Albert Einstein, je l'ai trouvé plutôt cool. Y'a des morts complètement débiles, gratuites et jouissives (un bébé, un singe, ...), du nichon et du pseudo-occultisme de pacotille. Il manque juste un prêtre ninja et ça aurait été parfait !

Blade Runner : J'ai pas réussi à rentrer dedans. C'est très sombre, il y a des scène magnifiques (les derniers mots de Roy à Deckard et les secondes qui suivent), mais... j'ai l'impression que c'est très vide, trop simpliste, surtout par rapport au livre. Dommage...

Sinon ça y'est, j'ai terminé les 5 saisons de The Wire. Tous, foncez, regardez-la! A part la première moitié de la saison 4 qui met un peu de temps à démarrer parce qu'il y a pas mal de changements et de nouveaux personnages à présenter, ce portrait quasi-sociologique de Baltimore à travers les yeux de ses policiers, de ses dealers, de ses politiciens, tout simplement de ses habitants, aux intrigues toujours plus folles est vraiment génial.

The Warriors (Les Guerriers de la nuit en VF) : tous les gangs de New-York sont réunis par Cyrius, un leader pas très charismatique mais qui apparemment plaît aux petites et grosses frappes new-yorkaises. Il se fait assassiner en plein speech et c'est le gang des Warriors qui se fait à tord accuser. Leur traversée nocturne du Bronx à Conney Island est donc semée d'embûches...
Vraiment pas mal du tout ! Bon les tronches et looks ont un poil (beaucoup) vieillis, mais c'est pas trop kitsch, assez bien ficelé et au final plutôt divertissant. Pas le film du siècle, mais il vaut le coup d'oeil.

Le premier épisode de la série The Shield : ça m'a l'air pas trop mal, mais niveau série policière c'est largement plusieurs crans en dessous de The Wire. En fait c'est bien plus classique, bien plus américain quoi. A voir à la longue ce que ça donne.

@O. : tu as aussi les chaînes Ciné cablées comme Cinéclub et cie (genre la neufbox) ? Car le syndrome chinois repasse ce soir. Sacrées chaînes, y a toujours de bons films.

Sinon :

L'Île des Morts-Vivants de Bruno Matt... euh Vincent Dawn.

Avant-dernier film du maestro Bruno Mattei, sorti en 2006, et rien n'a changé depuis les années 1970, jusqu'au même pseudonyme utilisé ; Il s'agit d'une histoire abracadabrantesque de chasseurs de trésors qui s'échouent sur une île infestée de zombies-fantômes conquistadors manipulés par... quoi ? C'est flou ! Mais un truc pas gentil et fumax. C'est gore, mal foutu, Z au possible, avec tout plein de zombies, de végétation, de scénario qui fout le camp et de références au Z italien. Miam !
Le film fait honneur à la carrière du réalisateur à base :
- d'une équipe italo-philippine à côté de la plaque. Encore plus mauvais acteurs que dans Virus Cannibale, enterrés par un doublage français incroyablement amateur et risible. On se contentera d'Yvette Yzon, actrice philippe de films coquins et zèderies pour Mattéi, qui ne donne malheureusement pas beaucoup de sa personne (traduction : on voit pas ses big boods à auréoles brunes, comme dans les autres films miam! )
- Une image DV cradingue, des zombies ripou, des effets spéciaux aux fraises, et des ambiances façon Lucio Fulci (à base de fumée et de lumières) complètement foirés.
- En parlant de Fulci, le film passe son temps à copier L'Enfer des Zombies, jusqu'à purement et simplement photocopier des scènes entières (la scène de l'oeil, les cadavres momifiées à qui l'on fait exploser la tête à coup de calibre), mais aussi La Tétralogie des Templiers d'Amando De Ossorio ou même les propres films de Mattéi (le passage du prêtre qui est repris au plan près). Ou même le passage du cimetierre dans La Nuit Des Morts-Vivants de Romero.
- Un scénario quand même bien naze qui mélange tout et n'importe quoi : templiers, conquistadors, zombies, possession démoniaque, Necronomicon, vin démoniaque, messes noires, stock-shots de films de pirates, chasse au trésor !!

Un bon nanar made in Italia. Du grand Bruno.

Shock Waves aka Le Commando Des Morts-Vivants de Ken Wiederhorn.

Un groupe de touristes qui voyagent en bateau échouent sur un île habitée par un ancien commandant SS (interprété par Peter Cushing), qui menait des expériences médicales sur des soldats SS : en faire de parfaits soldats, ni morts, ni vivants, imbutables et sadiques. Premier film de zombies SS bien avant Dead Snow, et de très loin meilleur au gros gros ratage Eurociné qu'est Le Lac des Morts-Vivants. Tout, ou presque, joue sur l'ambiance poisseuse et aquatique dans la photographie et la mise en scène, avec des zombies froids, silencieux et méthodiques. Par contre, c'est par moments un poil molasson mais c'est ce qui donne du cachet au film ironiquement. Ça a assez vieilli aussi, les combats avec les zombies sont très typés 70's, ainsi que les acteurs à pattes d'eph' et à moustache. Mais sinon, c'est du bon bis comme on l'aime...

Carnage de Terry Lofton
C'est dur d'en parler, car ce film revêt un double aspect malsain, surréaliste, post-artistique. Quand le navet rencontre le nanar... Un peu comme si on écoutait Electric Wizard en low-fi sobre. Déjà, le synopsis de ce slasher : Un mec tue des gens au hasard pour venger une femme qui s'est fait violer. Deux flics enquêtent pour avoir un aspect (très) vaguement policier. Et voilà, c'est tout, c'est vraiment tout. 1h30
D'un côté, c'est un film que j'ai détesté du début à la fin : d'une platitude hallucinante et d'une monotonie extrémiste, ce film compile un nombre terrassant de scènes de remplissage extrêmement mal filmées. Filmé dans le bush profond des USA, ce côté morne ressemble plus à une étude sociologique des rednecks qu'à un slasher. Tout est extrêmement mal joué, sans folie, sans passion. Tous les personnages sentent le cliché et sont extrêmement cons.
De l'autre côté, j'ai pas arrêté de me marrer nerveusement : un mec en tenue militaire, avec un casque de moto entouré de scotch qui tue au pistolet à clous fluo et qui déforme sa voix à la Dark Vador, agrémentant chaque meurtre de "mouhaha" et de répliques à chier (il se rapproche d'un mec qui pisse dans la forêt à base de "mouhaha", qui se retourne et lui pisse sur le pantalon. La réplique "Faut pas t’gêner ! T’aurais pas dû faire ça !" et autres "Tu avais rendez-vous avec la mort, et je suis son bras !"(!!)), un doublage totalement à la ramasse, des scènes de meurtres en pleine baise, des clous mous, des plans nichons totalement anti-érotiques, des acteurs qui racontent absolument n'importe quoi, des effets spéciaux plus Z que Z...
On rigole oui, un peu comme les dépressifs et les névrosés qui ont des fous rires à cause d'une accumulation de merdes ouais...

Je vais avoir du mal à m'en remettre sérieux...

Sinon ,pour monter que je ne regarde pas que des films de bridés :

Very Bad Trip 2 de Todd Phillips
On prend les mêmes et on recommence ! La fine équipe du premier se réunit en Thaïlande pour le mariage du dentiste avec une fille du cru. Deux jours avant la cérémonie, les quatre gars accompagnés du frère de la futur-mariée passent une nuit de folie et se retrouvent dans les bas-fonds de Bangkok avec le frère manquant. Et après, on calque sur le premier ! Ça fait rire, ouais, et même beaucoup par moments. Les personnages sont toujours attachants, ouaip aussi. Mais ça sent trop la reprise, et parfois même l'humour poussif (le passage des transsexuels) pour en faire autre chose qu'une suite correcte. Un poil déçu quand même car il manque la petite folie et le côté imprévisible du premier.

Sacrifices de S.P. Somtow.
Bis fauché ricain, parfois un peu cracra mais tout le temps nanar. Un prêtre dépressif sans charisme emmène un tas de gros cons voir un rite de la mort au Mexique pratiqué par les descendants des Aztèques. Ça tourne à une histoire improbable de messe noire et de renaissance d'un antique dieu de la mort. A cela s'ajoute une histoire abracadabrante de mélo dramatique entre le prêtre et une ancienne sœur, un gamin insupportable et des touristes new-age totalement caricaturaux (Il suffit de les voir accroupis n'importe où faire des "mmmmhhhhhh" d'extase pour capter les "forces cosmiques"). En plus de ça, des monstres en caoutchouc, des non-acteurs, un scénario à la con, une asiatique stupide et des aztèques égorgeurs d'enfants qui manifestent leur mécontentement salarial !
Le genre de films suffisamment bien sympa pour se le faire un soir entre potes avec quelques bières. Pas plus. à noter que c'est le truc trouvable en supermarché et cash pour 1€.

Les Frissons de l'Angoisse de Dario Argento
Jusque-là, ma connaissance du Giallo était limitée à deux/trois curiosité et un Mario Bava, rien de plus... Du coup, Les Frissons de l'Angoisse, hier soir, c'était quand même assez le Grand Frisson. Pour le scénario, je sais pas trop comment en parler sans spoiler. Un pianiste est témoin du meurtre de sa voisine. Curieux et aidé d'une journaliste, il tente de reconstituer un vaste puzzle, déroutant, passionnant et sordide. Un putain de grand film à l'esthétique bien travaillée, au scénario aux petits oignons et au twist final habile. Et quelle musique des Goblins ! Et ces scènes de tensions, bien amenées et rythmées ! Le cinéma de genre comme je l'affectionne !

Ouais en gros Very Bad Trip 2 = Very Bad Trip quoi, on sait à quoi s'attendre. Mais bon, si c'est aussi marrant que le premier...

C'est le même style d'humour, enfin parfois même les mêmes situations, parfois en plus poussif parce que le réalisateur doit se rendre compte qu'il copie plus qu'il n'innove. Mais t'inquiètes, ça vaut toujours bien le coup de le voir au cinéma et il y a quand même de grands moments. Et puis, tu as toujours une introduction par Danzig.

y'a de nouveau des nazies bombasses ? sinon le film perd beaucoup d'intérêt :mechant:

(je dis ça mais je me suis bien poilé devant le premier)

Des nazies bombasses dans Very Bad Trip ? M'en souviens pas du tout... Tu confonds pas avec un autre film ?

Par contre, ça sera difficile vu que tout se déroule en Thaïlande !

MERDE OUI ! :rire: J'ai confondu avec un film à la con pour ados américains, dont j'ai oublié le titre, mais le sujet est le même (des potes qui vont fêter le mariage d'un d'eux... enfin je crois... bref je me tais^^).

Je sais pas si elles sont nazies mais en tout cas y a des bombasses dans VBT ù_ù

O. a écrit:Je sais pas si elles sont nazies mais en tout cas y a des bombasses dans VBT ù_ù

So true ! Et dans le 2, bien que ce soit en Thaïlande (à laquelle j'accroche... esthétiquement), elles sont nettement moins bombasses.

A. qui confonds plein de films, remarque, ça sera pas pire que de confondre Blade Runner avec Blade II