Les derniers films que vous avez vu.

Même si c'est du ninja moustachu à la Godfrey Ho, tu peux en parler aussi, moi, ça me gêne pas, hein, au contraire.

Fenêtre Sur Cour d’Alfred Hitchcock ; Film qui n’a pas volé son statut de chef d’œuvre intemporel. Un photographe est cloué dans son fauteuil roulant depuis six semaines à cause d’une jambe cassée et doit encore y passer sept jours. La vue qu’il a de sa fenêtre lui donne accès à une cour, d’autres façades d’immeubles, il prend donc l’habitude de suivre la vie de ses voisins. Une nuit, il voit son voisin d’en face, sortir plusieurs fois d’affilée de chez lui, en pleine nuit, valise à la main. Plus aucune trace de sa femme par la suite. La vue de scies, de couteaux aiguisent la théorie d’un meurtre. Mais comment savoir ? Que croire ? Avec l’aide de sa fiancée (la charmante Grace Kelly) et son infirmière, il compte résoudre l’énigme, bien que bloqué par sa jambe.
Un film qui tient en haleine tout au long des deux heures, la caméra ne se situant que dans une seule pièce de l’appartement. On suit le raisonnement du protagoniste, allant limite jusqu’à rejoindre une certaine forme de paranoïa. Du grand génie.

L’Empreinte De La Mort de Philippe Martinez ; Un JCVD 2004, soit de la mauvaise période. On était déjà hors des bons films de l’acteur depuis belle lurette (Bloodsport, Kickboxer…), et on n’est pas non plus dans sa période drugs’n’nanars comme Piege à Hong Kong. Un ancien mafieux marseillais, reconverti dans la sécurité à Las Vegas, affronte la Triade suite au meurtre brutal de sa femme. Son fils est retenu en otage. Et euh… bah voilà, une bonne grosse vengeance dans ta gueule. Mais quel navet ! Un JCVD aux fraises, une action aux pâquerettes, Un Simon Yam en maffieux qui ne parle jamais et qui passe son temps à faire du kung-fu sur sa terrasse en présence de moult bougies chatoyantes… Et ça doit être tout. Ennuyeux.

Maniac de William Lustig ; Un tueur en série plonge New York dans la terreur en scalpant de jeunes femmes, et accessoirement en passant l’homme qui les accompagne au shotgun. Le film, culte pour les amateurs de gore, ne se déroule pas comme un thriller classique, puisqu’il n’en est pas un à l’origine. Il faut plutôt le voir comme un drame, suivant le quotidien et la psychologie du tueur, ses peurs, ses angoisses, ses obsessions. Une ambiance extrêmement poisseuse, une photographie insane et le jeu de l’acteur Joe Spinell bluffe de tant d’authenticité.

Donnie Darko Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, un lapin morbide que lui seul peut voir et entendre.
Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté. (extrait de allociné)

J'ai pas vraiment tout compris (pas l'habitude de regarder des films à scenar tordu) mais l'ambiance est classe (sombre et super froide). Tout simplement déroutant. Mention spécial au masque du lapin qui est bien glauque.
Si vous regardez le film, penchez vous sur l'article écrit sur wikipedia. Il vous permettra de vous aiguiller un peu plus sur la compréhension du film

Hot Fuzz d’Edgar Wright ; Le sergent Angel est connu à Londres pour être le meilleur élément de la police, au point qu’il fait passer tous ses collègues pour des bleus. Ses supérieurs l’envoient à la campagne, à Sandford, connu pour être le village le plus sûr du pays. Malgré les apparences, une série de meurtres débute. Après la parodie des films de zombies avec Shaun Of The Dead, nos anglais s’attaquent désormais à leur patrimoine avec cette comédie improbable entre Bad Boys 2et l’Inspecteur Barnaby. L’humour est typiquement britannique, joue sur les clichés de feuilletons du genre, et termine magistralement par des gunfights improbables dans le calme village anglais, imaginez Miss Marple passer tout un quartier à la mitrailleuse en vélo !

Hudson Hawk de Michael Lehmann ; un célèbre cambrioleur à la Arsène Lupin, sort de dix ans de cabane. Pour aider son ami, il accepte de voler trois pièces de Léonard de Vinci cachant chacune des critaux, qui une fois assemblés permettent de changer le plomb en or. Après deux Die Hard, Bruce Willis voulait retourner à la comédie, et malgré l’échec critique, Hudson Hawk se révèle être le film fun de l’acteur. Situations improbables, répliques nanars, humour cartoon et ambiance à mi-chemin entre la série Clair de Lune et le film d’espionnage, tout pour faire passer une heure et demi de rire.

Dead Or Alive 2 de Takashi Miike ; Le deuxième volet de la trilogie culte japonaise, reprenant les deux même protagonistes, à savoir Riki Takeuchi (et sa coupe de cheveux) et Sho Aikawa (en blond platine). Chargé d'exécuter un chef yakuza, Mizuki se fait griller la priorité par Shu, son vieil ami d'enfance. Shu retrouve Mizuki sur leur île natale et deviennent les parrains d'une école d'orphelins. Mais le travail reprend ses droits et Mizuki propose à Shu de travailler ensemble, en menant à bien des contrats pour faire don des primes à des associations caritatives. On a là l’épisode de la trilogie la plus cohérente d’un point de vue technique. Il y a un début, un milieu, et une fin et peu de passages qui laissent le spectateur interrogatif sur la logique des évènements. Mais le style Miike est là : violence, humour, condition sociale, etc. L’épisode se démarque également par une lenteur peu commune au cinéaste, faisait très nettement penser, durant l’épisode de l’île, au Sonatine de Takeshi Kitano. Un excellent film, plus classique qu’un Ichi The Killer, mais néanmoins bourré d’idées délirantes, originales.

Printemps, été, automne, hiver… et printemps de Kim Ki-Duk ; Le film qui est devenu en un seul visionnage mon film préféré devant Old Boy (un film également coréen d’ailleurs). Le film suit la vie d’un moine zen, de ses 10 à 60 ans, prenant une décennie de son existence par saison. Il perdra son innocence, commettra des erreurs, naïves comme graves, puis prendra le chemin de la rédemption. Jamais un film n’aura été aussi poétique à mon sens, de par une photographie parfaite, des acteurs au jeu sobre mais surprenant d’émotions, un rythme lent mais sans verser dans l’auto-contemplation, et une bande originale superbe… Un film très lent, je le répète, mais qui se savoure, en fait, qui se vit. J'avais déjà vu L'Ile, du même réalisateur, très bon film aussi. Je sens que je vais me faire sa filmo intégrale.

Blood And Bones de Yoichi Sai ; Un drame avec Takeshi Kitano qui commençait à se lasser de ses rôles de flic/yakusa depuis un bon moment. Il interprète excellemment un jeune paysan coréen, qui émigre à Osaka, Japon, dans les années 1920. Jusqu’à sa mort dans les années 1980, on suit la vie de cet homme, qui ne connaît absolument aucune limite. Ayant soif de pouvoir sur chaque être humain le croisant, et surtout d’argent, il fait vivre un véritable calvaire à son entourage, et premièrement à sa famille, en n’hésitant pas à user de violence, physique comme sexuelle. Parallèlement, on assiste à la vie sociale japonaise, de la guerre à la libéralisation économique, en suivant l’intérêt de la diaspora coréenne pour le régime du Nord. Un excellent film, qui s’étale sur deux heures et demi qui ne se font pas sentir, surtout grâce au jeu des acteurs (je pense surtout à Kitano, quelle violence…).

Dead Meat de Conor McMahon ; Un fermier alimente ses vaches de viande de bovins, et cela engendre… des vaches zombies ! L’une s’attaque au fermier qui devient zombie à son tour, et la contamination touche toute la population de la campagne irlandaise… Alors, ça faisait longtemps que j’avais pas vu de grosse série Z bien fauchée… et je dois avouer avoir été agréablement surpris par ce film de zombies irlandais. Une réalisation très correcte, des angles de vue originaux, un scénario joliment ficelé, des acteurs crédibles, du gore sympa malgré le manque de moyens (ne pas insister sur les effets spéciaux pour en garder le malaise)… et un petit peu d‘humour en sus. Pas original pour un rond, c’est clairement un film de fan pour les fans, avec son lot de clins d’œil. A voir absolument : le zombie tué ayant l’œil et le nerf optique bouffé par un aspirateur ! Ainsi qu’une bonne femme bouffée par une vache mutante…

Urban Cannibals de Chad Ferrin ; Un caméraman à sensation gagne sa vie en filmant les joyeusetés que peut engendrer l’Humanité : meurtres, viols, exécutions, misère… Sa vie est pourtant un gouffre, il vit dans la plus complète solitude, se drogue, vit dans une ville de merde, ses relations sociales se limites aux insultes, bastons etc. Un soir, complètement bourré, il tombe sur trois types louches qui embarquent une femme nue dans une ruelle et la dévorent goulûment. Évidemment, ce gros con, au lieu d’aller l’aider, se contente de filmer la scène. Convaincu d’avoir mis le doigt sur quelque chose d’énorme, il travaille avec un autre caméraman, son unique pote (son dealer accessoirement) pour pouvoir filmer ces cannibales et faire un reportage dessus. Mais tout dégénère rapidement pour les deux… Alors, ce film a l’air sympa, dit comme ça, surtout que j’avais lu un article pas trop méchant sur devildead.com. Franchement, c’est un film de merde. Les acteurs sont monolithique, mous, la réalisation fade, les angles totalement amateurs. Le trip urbain de nuit bien sale aurait plus appréciable sans ce DV stérile. Quant au message du film, sur les médias et l’homme civilisé barbare, on a le même chez Cannibal Holocaust, en cinquante fois moins simpliste et facile. Les dialogues, n’en parlons pas. A 70%, c’est « ta gueule, va chier, connard », « va te faire enculer, mouche à merde ! » ou encore « toi, t’es la merde qui sort du cul d’un chien ».

Attention ! Enfants ! De Mik Cribben ; Aaaaah, un Troma ! Les dix premières minutes partent comme un nanar, l’heure suivante fait office de slasher ma foi plutôt original, et le final en fait un film tout à fait atroce et immoral. Un père et son fils font tranquillement du camping en forêt, mais le paternel se prend le pied dans un piège à ours et se retrouve contraint à crever en pleine forêt devant son fils. Dans ses dernières heures, il abreuve son fils d’un charabia entre christianisme délirant, littérature et folklore anglais… Dix ans plus tard, dans une petite ville très pratiquante à proximité de la forêt, des enlèvements d’enfants ont lieu tous les deux mois, et un adulte meurt également régulièrement, de manière atroce. Le shérif fait venir un ami d’enfance, écrivain à succès autour du paranormal, pour l’aider à suivre l’enquête, de manière peu conventionnelle. Un scénario qui tient la route (surtout pour un Troma), de l’intrigue, des acteurs passables, de la violence, et une inversion des thèmes (les enfants qui se mettent à buter des adultes innocents pour la plaisir) qui surprend.
https://www.youtube.com/watch?v=V3QC4U3Dwzk

Visitor Q de Takashi Miike ; Le père couche avec sa fille qui se prostitue, la mère se shoote et se fait battre par son fils, lui-même victime de harcèlements au lycée, filmé avec complaisance par son père, journaliste minable, qui ne pense qu’à son travail pour oublier qu’il couche avec sa fille et… Un jour, un homme suit le père et l’assomme avec une pierre et s’invite au domicile familial où il est bien reçu (?!). Son but, remettre de l’ordre dans la famille, et par tous les moyens, y compris les plus étranges et les plus extrêmes. Tourné en DV en une petite semaine, Miike a réussi faire un petit ovni génial à mi-chemin entre drame, satire sociale, et évidemment comédie très très trash. Un humour limite cartoon dans un environnement des plus malsains. Culte.

Ca a l'air tout particulièrement fendard ce genre de trucs la non ?

Fendard, je n'irais pas jusqu'à dire ça, même si l'humour est présent dans Visitor Q. Il y a un côté malsain et assez dérangeant jusque dans les scènes comiques.

Le Roi des Zombies de Jean Yarborough ; Pendant la seconde guerre mondiale, l'avion de deux pilotes de la Navy et leur domestique s'écrase sur une île peuplée d'autochtones complètement à côté de la plaque, aussi improbables que les zombies qu'ils côtoient. Sans parler du personnage qui les domine tous, un savant fou nazi féru d'hypnotisme qui entend, par le voodoo et son armée de morts-vivants, soutirer d'un amiral des informations cruciales pour le compte du III ème Reich
Ça date de 1941, les acteurs sont des habitués des seconds rôles de la série B, ça dure une jolie heure, c'est nerveux et bien rigolo (le domestique qui sert de sidekick cabotine et c'est à hurler de rire)

Samaria de Kim Ki-Duk ; Deux adolescentes pour se payer leurs vacances en Europe utilisent un stratagème plutôt curieux : l'une se prostitue pendant que l'autre gère les clients, les horaires etc. Tout génère à une descente de flics, la prostituée se suicide et la seconde décide de rembourser chaque client en sa mémoire.
Film curieux, légèrement en deçà de ce que j'avais vu du réalisateur jusque-là, la relation entre la fille et le père aurait pu être plus travaillée, je trouve que c'était le nerf du film. J'avoue préférer pour l'instant ses réalisations plus abstraites et contemplatives.

Fauteuils d'Orchestre de Danièle Thompson ; Sympathique comédie française que j'ai acheté en lisant simplement sur la jaquette côte-à-côte "Valérie Lemercier - Albert Dupontel" mais hélas, aucune scène entre ces acteurs, ce qui est dommage d'autant plus que le personnage de Lemercier est hyper névrosé (la scène du restaurant où elle insulte copieusement Sartre de "little cock ! bad fucker !" est impériale). Quant à Dupontel, on le retrouve dans un rôle de philanthrope dépressif, rôle qu'il campe à merveille (les répliques avec la magnifique journaliste nippone valent également le détour).
Quant au reste, c'est une croisée des chemins entre différents acteurs de cafés, théatres, salles de concert dans le même bout de rue, qui se croisent, qui vivent ensemble. Une comédie gentille, bien fraîche, avec de bonnes scènes, mais disons que le final est très culcul gnagnan malheureusement.

Récapitulatif des films visionnés ces dernières semaines/mois.

X Files : Regeneration de Chris Carter ; Mulder, en cavale, et Scully, pédiatre, sont appelés par le FBI pour résoudre une affaire d'enlèvements. La seule aide extérieure est un prêtre medium défroqué pour pédophilie. Mouais, vraiment mitigé comme conclusion. Très bavard, abreuvé de discussions métaphysiques que l'on entendait déjà mille fois dès la troisième (voire deuxième) saison de la série. Des inspecteurs en charentaise. Et une histoire ma foi fort bien ficelée, même si le scénariste a jugé bon de ne s'attarder que trois minutes sur le pourquoi. J'aurais plutôt vu ça dans Millennium d'ailleurs...


Batman : The Dark Knight de Christopher Nolan ; Je me suis laissé séduire par les commentaires d'amis/internautes et j'ai franchi le pas. Je suis allé voir un blockbuster au cinéma. Et il est génial.
2h30 qui passent comme une lettre à la poste ; Heath Ledger est génial dans son rôle de Joker nihiliste tout en ne faisant pas l'erreur de vouloir copier Nicholson. Et l'alchimie action/symbolique est bien dosée. Mention à Gotham City qui ressemble à s'y méprendre à la Rome Antique sous état de siège.


[Rec] de Paco Plaza ; Une équipe de télévision suit une brigade de pompiers la nuit. Ils sont appelés dans un immeuble où une ville femme perd la tête. Arrivés sur place, ils sont attaqués par cette dernière. Les événements deviennent étranges, et l'immeuble est bouclé par les forces spéciales.
J'ai littéralement chié dans mon froc pour la première fois depuis... peut-être 10 ans ? En voulant mélanger La Nuit Des Morts Vivants (inversé) et Projet Blair Witch, on en vient à un film ultra claustrophobe et morbide dans lequel l'espoir n'est pas permis, et où le spectateur rentre littéralement dans la peau du caméraman.


Versus : L'ultime guerrier de Ryuhei Kitamura ; Un prisonnier s'évade de prison, et se retrouve embarqué dans une histoire non-sensique de yakuzas zombis, de japoniaiseuse-obscure-réincarnation-de-femme-de-samouraï et de flics qui font passer l'inspecteur Harry pour un simple gardien de la paix. Y a du gunfight à foison, de la baston en veux-tu en voilà, et de l'humour geek au possible.
Marrant.


Le Chateau de la Terreur de Roger Corman ; Un jeune lieutenant d'armée napoléonienne (Jack Nicholson tout juste, tout frais dans son second rôle) se perd le long des côtes baltiques. Il rencontre une jeune femme qui le sauve de la faim, et qui disparait ensuite. Il finit par trouver l'hospitalité d'un baron qui se trouve être le mari de la jeune femme, décédée 25 ans auparavant.
Un très sympathique histoire de sorcière, fantôme, tourments dans un film signé Corman, assisté pour un petit nouveau, Coppola, avec Nicholson et Boris Karloff qui nous montre un bon jeu d'acteur dramatique. Un film qui vaut surtout pour son final bien huilé.


Locataires de Kim Ki-Duk ; Un jeune homme quasi-autiste squatte des habitations pendant l'absence de leur propriétaire. Il n'y vole jamais rien. Un jour, il s'installe dans une maison qu'il pensait déserte, mais occupée partiellement par une femme battue par son mari. Un soir où celle-ci se prend le pain de trop, elle fuit avec le jeune homme et commence une histoire d'amour totalement surréaliste faite de squats et de petits drames.
Une histoire touchante et étrange, avec des acteurs qui arrivent à nous impliquer dans l'histoire sans ne JAMAIS sortir une seule réplique. Surréaliste, mais pas délirante ou non-sensique, une logique douce-amère qui colle parfaitement aux films du maître coréen.


Le Corps et le Fouet de Mario Bava ; Haï par sa famille pour avoir semé le malheur, un jeune comte (l'immense Christopher Lee, toujours aussi allumé dans ce genre de rôles) revient au château familial, officiellement pour se faire pardonner, mais plus particulièrement pour retrouver sa belle-sœur (interprétée par la sublime israélienne Dahlia Lavi) adepte de la flagellation. Mort dans d'étranges circonstances, sa belle-sœur affirme être harcelé par son fantôme, et les morts violentes commencent.
On a beau être en 1963 et tourner encore de manière "conventionnelle" (je parle des délires de Bava dans les années 1970), le film insiste bien sur ce sentiment de peur et de paranoïa vécue dans ce huit-clos (un chateau perché sur une falaise, coupé du monde extérieur). De plus, la photographie et les décors sont sublimes, très gothiques, aux couleurs chaudes. Il s'agit en plus de la version non censurée, compréhensible donc, puisqu'aux US, le film était tellement coupé qu'il en devenait parfaitement incompréhensible. Un excellent scénario de plus, entre thriller et fantastique, dans la plus pure tradition gothique.

Rec. est en effet énorme.

Il est sorti en DVD Rec ?
J'en ai entendu parler à la téloche l'autre jour, mais j'ai regardé sur internet, le film est sorti au mois d'avril 2008... Dégouté ...
Mais apparemment, un remake sort fin décembre il me semble. Le même en mieux ? Good question.

Le même en américain = de la merde en péloche.

Comme souvent ouais.

Autant ais-je cru entendre que leur remake des "The Ring" est plutôt pas mal, mais je ne les ais pas vu. A confirmer.

Pour [REC], il est effectivement sorti en DVD. Pierre, achète le et si possible en édition limitée, il en vaut carrément la peine.

Je n'ai vu que The Ring I (adaptation américaine) quand c'est sorti, j'avais trouvé ça relativement flippant. On m'a assuré à plusieurs reprises que comparé à l'original, c'était de la pisse de chat.

REC., je l'ai vu à sa sortie au cinéma, dingue...
Faudrait avoir un home cinema pour pouvoir apprécier à fond, mais le dvd me suffirait.

D'accord !
J'ai vu quelques extraits rapidos, certaines scènes m'ont l'air d'être très surprenantes, stressantes même ! Ça j'adore !

Sinon, récemment, je suis allé voir Martyrs ("Horreur"/"Épouvante") au cinéma.
Franchement, j'en ai vu quelques uns de films d'horreurs français, mais là, celui ci est loin devant tous les autres !
Le scénario est impeccable, les prises de vue niquel chrome, les acteurs bien dans la peau de leur personnage, des images oppressantes, ... Que du bon !
Je le dis toujours, mais, en général, les films d'horreurs français sont la plupart du temps mal foutu : un scénario tout naze, une production pas toujours au top, ... Mais là, avec ce film, j'ai été agréablement surpris.

Devil Story : Il Etait Une Fois... Le Diable
Je vais être franc, jamais je n'ai vu un tel chef-d'oeuvre. Sûrement l'un des films les plus impérissables de toute l'histoire de l'humanité.
L'histoire nous emmène quelque part dans un coin paumé en Normandie, où un monstre-en-uniforme-de-SS-qui-tue-des-gens-et-qui-grogne tue des gens. Un jeune couple crève un pneu, et la jeune femme se fait agresser par un chat. Ils trouvent alors refuge dans une auberge (enfin, un château, plutôt) où ils sont accueillis par la fameuse Toccata en Ré mineur de notre ami Bach et un couple de petits vieux qui leur racontent une sinistre légende à propos de cinq frères naufrageurs qui auraient fait couler un bateau à l'équinoxe, et de la géographie de la côte qui aurait totalement changé depuis cette nuit. S'ensuivront alors des rebondissements palpitants : le vieux tire dans tous les sens en essayant visiblement de viser des stock-shots de cheval, la blonde s'enfuit, on ne sait trop pourquoi, pour finir par se retrouver coursée par le monstre-en-uniforme-de-SS-qui-tue-des-gens-et-qui-grogne, le vieux tire dans tous les sens en essayant visiblement de viser des stock-shots de cheval, une momie marche avec sa compagne au brushing somptueux, le vieux tire dans tous les sens en essayant visiblement de viser des stock-shots de cheval, ainsi que toute sortes d'autres joyeusetés.
Un film exceptionnel, donc, que je recommande à tous les gens de bon goût.


L'Homme-Singe
Un film plaisant, où un scientifique, incarné par le grand Bela Lugosi, à la suite d'une expérience, devient mi-homme mi-singe, le seul remède à son état étant de s'injecter du fluide spinal humain. Or pour se procurer cette denrée, on doit irrémédiablement tuer le "donneur'. Le collègue du scientifique déchu refusant d'acccomplir une telle tâche, ce dernier se retrouve alors forcé de s'en prendre à quelques braves citoyens, aidé de son gorille de laboratoire, pour prélever le fluide précieux.
Personnellement j'ai trouvé ce film divertissant, peut-être pas miraculeux, mais les fans de Lugosi devraient en avoir pour leur argent.

A la fac, je fais une licence d’histoire avec une UE libre de coréen, ça a l’air de rien, mais je fais partie d’une asso’ sur la promotion de la culture coréenne, avec notamment l’Agora du Cinéma Coréen (4ème édition), qui fut un véritable succès, avec la venue de réalisateurs divers comme Im Sang-Soo (Le vieux jardin, une femme coréenne, The President Last Bang…), Shin Sang-Ok (Flower In Hell, Jusqu’au bout de ma vie, un réalisateur qui fait figure de pierre angulaire chez eux) et Lee Jang-Ho (L’Homme aux trois cercueils), avant-gardiste jusqu’au bout des ongles s’il en est. Il y avait aussi une rencontre littéraire avec Ysabelle Lacamp et Hélène Charbonnier. Faisant partie du staff, j’avais l’entière gratuité en ce qui concerne les films.

Hop, petit coup de pub (même si c’est terminé, il y aura la cinquième édition fin 2009 à Rouen) : http://www.acc-rouen.com/ et http://www.flickr.com/photos/tonio_vega/collections/72157609537547320/ (on verra si vous saurez me reconnaître)

Une Femme Coréenne : Une femme, professeur de danse, mariée à un avocat volage et mère d‘un jeune enfant adopté, se laisse prendre au jeu de séduction d’un adolescent… Divers évènements viendront éclater la bulle familiale. Excellent film de la part de l’un des maîtres du cinéma coréen, qui réussit, dans un drame ma foi classique, à laisser au spectateur plusieurs paliers d’interprétation sur la société coréenne moderne, la place de la femme, des histoires sentimentales sombres, et même une critique sur l’approche de l’histoire du pays, les coréens ne jurant que par l’avenir, sans prendre en compte le passé.

Le Vieux Jardin : Lors des émeutes de mai 1980, et surtout lors du massacre de Kwangju, l’histoire d’un militant en cavale qui trouve refuge chez une professeur de dessin, dans les montagnes. Ils vivront en autarcie, avant que le protagoniste décide d’aller aider ses amis à Séoul et se fasse arrêter. Au bout de 17 ans de prison, il retrouve une Corée transformée et se rappelle ses souvenirs, ses amours et ce qu’il a manqué.
Toujours une critique sociale et historique de la part du réalisateur avec plusieurs paliers de lecture, à la différence où il critique aussi bien le régime en place que la mentalité générale des militants extrémistes par rapport au roman qu’il adapte. Sans rester dans le drame historique pur, les évènements se concentrent surtout sur l’idylle entre les deux protagonistes, tourmentée et tragique. A noter une photographie superbe.

The President’s Last Bang : Encore du Im Sang-Soo, et cette fois-ci un drame historique pur et dur, sur l’assassinat du président Park Chung-Hee, dictateur de la Corée de 1963 à 1979, date à laquelle se situe le film, sur son assassinat par son ami de longue date qui décide de le supprimer sur un coup de sang. S’ensuit un coup d’État haletant mais raté…
Comme pour Le Vieux Jardin, le réalisateur reste sans parti pris, narrant une histoire objective (pourtant mal perçue en Corée à sa sortie). Bon film également, peut-être un peu en deçà des deux précédents, trop purement historique à mon goût.

My Sassy Girl : petite comédie typiquement coréenne, ma foi fraîche, niaise et neuneu comme il faut. Un garçon gauche et complètement abruti porte secours à une fille complètement bourrée dans le métro, de là une relation étrange où la femme prend le dessus s’installe entre les deux, avec sentiments bon enfants et gags stupides. J’ai sûrement horreur de ce genre de films, mais celui-ci est relativement fun, une fois de temps en temps…

Secret Sunshine : LE film du festival, et l’un des meilleurs films coréens que j’ai jamais vu. Une femme de Séoul, veuve, vient s’installer dans un petit village de province avec son fils, pour faire le deuil de son mari. Or, son fils est rapidement kidnappé et assassiné. S’ensuit une longue descente aux enfers psychologique pour la mère (l’actrice, Do-Yeon Jeon, mérite tout bonnement un oscar !).
Le film est d’un réalisme incroyable, et d’une sensibilité touchante, avec le voyage mystique de l’héroïne, sa tentative de se reconstruire, ses relations sociales touchées par les évènements, et sa folie qui prend lentement forme… En résumé, sans trop en faire, un film long et beau, simple mais touchant, un chef d’œuvre.

Le Roi et le Clown : Une fresque tragi-comique se déroulant au XVIe siècle, où une troupe d’acteurs satiriques sont conviées par un Roi totalement à côté de ses pompes, après que les protagonistes se soient moqués de lui de manière assez basse (Le Roi acceptait de leur laisser la vie sauve si ceux-ci parvenaient à le faire rire) ; Sympathique, un humour bien que scatologique très amusant, une version Laurel & Hardy du Ran de Kurosowa, entre humour et tragédie, mais avec quelques longueurs qui plombent le rythme du film.

The Red Shoes : un Ring coréen, avec en place de téléphone ou de cassette maudite… des chaussures rouges ! Une femme séparée de son mari, veut seule avec son enfant (décidément…) et trouve dans le métro une paire de chaussures rouges abandonnées mais très belles. Or, elles sont hantées, ayant été l’objet d’un drame sous l’occupation japonaise… 90% pompé sur Ring, avec un final qui fait un tour de 180° sur lui-même, plutôt déroutant. Une bonne série B, sans prise de tête, même si on a trop l’habitude de ce genre en Asie depuis Ring.

L’Homme aux trois cercueils : Vous voyez, j’aime beaucoup Arte et ses films qui passent à trois heures du matin, du genre « un gang bang trotskiste » obscure coproduction Albano-péruvienne sur le conflit social symbolisé par une carotte mangée par un marchant de journaux à Tirana… Mais c’est bien le tout premier film de toute ma vie auquel je ne comprends STRICTEMENT RIEN. Des gens vont dans des directions, parlent (des échanges du genre : « Tu vas la revoir cette putain ? » « Non, j’ai passé un nouveau contrat pour un travail ») fument, mangent, dansent, avec à la fin une main jaune incrustée qui sort de l‘écran, on croirait un FX miteux de Mortal Kombat 2… Avec une image ternie volontairement dans le marron pour symboliser la couleur de la Corée, de leur terre, en symbole avec cette coupure entre les deux Corée. J’ai cru comprendre aussi qu’il y avait un hommage à Flaubert, pour sa Mme Bovary, elle aussi enterrée dans trois cercueils. Sinon, un homme veuf part enterrer les cendres de sa défunte aux quatre coins du pays, rencontre une infirmière privée qui a fuit avec son patron contre l’avis de ses subordonnés pour l’emmener une dernière fois au « pays », des prostituées et des gens louches…
J’ai même ri nerveusement, au moment où le protagoniste commence à faire l’amour à une femme rencontrée sur la route, il s’arrête brusquement, tout comme la musique, et crie « Non ! Elle aussi peut mourir ! »

J'ai acheté le dvd de martyr mais je suis même pas sur de pouvoir le regarder encore une fois.........
qd je l'ai vu au cinéma, on était 5 ds la salle.
1 est parti à la première demi heure
1 autre l'a suivi de peu, puis à la fin du film, y'avait un couple, la meuf elle a fait une sorte de crise d'hystérie, elle pouvait plus s'arréter de rire nerveusement. Quant à moi, j'ai erré en regardant par terre, il m'a fallu 15 bonnes minutes pour pouvoir ouvrir la bouche.
Ca c'est du cinéma! (un peu maso certes)

Quand je suis allé le voir il y avait quand même pas mal de monde. Je ne saurais te dire combien, c'est loin maintenant.
Je garde un très bon souvenir de ce film. C'est rare de voir ça, en France qui plus est.

J'ai vu le dernier X-men , c'est vraiment pas ma came ce genre de film avec les mêmes personnages qui se tuent dix sept fois d'affiler en 1h30... Les effets spéciaux sont bien foutus, mais c'est assez creux...

Purgatoire Eroica de Kijû Yoshida ; Un film de la nouvelle vague japonaise apparue dans le cours des années 1960. Le cinéaste avait en vue d’exploiter un thème contemporain : la lutte engagée de gauche au Japon d’après-guerre, entre la guerre de Corée et un futur qui n’existait pas encore (les années 1980), sur la question du dépassement impossible du conflit social par le conflit politique. Alors techniquement, c’est un métrage extrêmement dur d’accès. Malgré une photographie en noir et blanc absolument sublime, le cinéaste a choisi la carte du surréalisme, très proche d’un « Procès » de Welles, sans pour autant en avoir le génie. La narration est hasardeuse, et se perd entre les différentes périodes évoquées (la jeunesse engagée du protagoniste, son présent en tant que scientifique, son avenir en tant que prix nobel) en ayant un mal fou à faire passer un message. On se perd, c’est confus, et c’est d’autant plus dommage que certaines scènes sont très fortes.

Bon j'suis vraiment pas un cinephile, m'enfin bon.

Monthy Python's Life of Brian
Bah c'est les Monthy Python quoi. Déjanté du début à la fin, c'est du pur bonheur.

Cidade de deus de Fernando Meirelles
ça m'a franchement pas emballé. Des meurtres toutes les 5 secondes, le personnage du photographe relayé au second plan, toute l'attention est sur Ze Pequenho, un film très immoral et cliché (ben ouais parce qu'au Brésil y'a pas que les favella, et même dans les favella y'a pas que des bandits... regardez "Radio Favela", ça c'est un bon film). La BO par contre est très bien par contre, étant un amateur de bossa. J'ai quand même préféré Cidade Dos Homens.

Martyrs de Pascal Laugier. Une jeune fille est séquestrée et abominablement torturée pendant 14 mois, avant de s'enfuir. On ne sait rien des tortionnaires, ni de ce qui les a poussé à l'acte. La fillette rencontre son unique amie à l'orphelinat qui la suivra jusqu'au bout de l'histoire. 15 ans plus tard, elle retrouve ses tortionnaires et se venge. Mais au delà des tortures, cela cache une entreprise bien plus diabolique et intelligente.
Très bon film je trouve, la construction est intéressante même si bien perfectible (on passe un peu trop vite d'un thème à l'autre je trouve et certains ne sont pas assez travaillés) mais soit, une ambiance glauque (sans non plus arriver au niveau de Nekromantik non plus), des personnages intéressants, et un gore crado très réaliste (hommage au défunt maquilleur)
https://www.youtube.com/watch?v=k0l0gpeKbAc


The Lost de Chris Sivertson ; Ray est un mec totalement cinglé, il se drogue en permanence, place des cannettes écrasées dans ses santiags pour paraître blessé, terrorise la moitié des femmes de la ville pour coucher avec elle, et finit par tuer deux campeuses par pur plaisir. La police sait que c'est lui, mais tente d'accumuler les preuves à charge, sans succès. Elle attends qu'il fasse un pas de travers pour le coincer.
M'attendant à une série B miteuse, je termine la séance avec une meilleure appréciation, avec un scénario qui n'en fait pas des tonnes, des acteurs appréciables (néanmoins, l'interprète de Ray joue excellemment 50% du métrage, le reste, il cabotine autant qu'un acteur expressionniste allemand) et un final assez dément. Le film est loin d'être exempt de défauts (longueurs, psychologie qui aurait pu être plus travaillée chez les rôles secondaires), mais le scénario semble sortir d'une nouvelle de Stephen King, et on passe un bon moment.
https://www.youtube.com/watch?v=3RBY2EJ4ovs


Still Life de Jia Zhang Ke ; un véritable bijou du cinéma chinois. Sam Ming, mineur, arrive dans le Sichuan, plus précisément dans la ville de Fenjge, prête à être engloutie par la montée des eaux du Fleuve Jaune (Le barrage des trois gorges). Il recherche sa femme et sa fille dont il n'a plus de nouvelles depuis 16 ans (elles se font enfuies). Parallèlement, nous suivons aussi l'histoire de Shen Hong, dont le mari est parti sans donner de nouvelles depuis deux ans. Nous assistons à leurs histoires qui ne se croisent jamais, se déclinant en une fresque sociale simple, authentique et belle. A noter une photographie superbe.
https://www.youtube.com/watch?v=oo0dO28HL-4


Prison de Renny Harlin Un pénitentier n'ayant plus servi depuis 20 ans est remis en selle suite à l'augmentation de la population carcérale. Hors, une suite de morts étranges se suit, du à la vengeance de l'esprit d'un condamné à mort. Un film malsain et glauque, dû aux décors crasseux et rouillés. Même si le film part assez régulièrement en cacahuètes (la fin, complètement démente), ça reste un chouette film, dynamique et B-serial as fuck ! A noter la première apparition de Viggo Mortensen (Le Seigneur des Anneaux)
https://www.youtube.com/watch?v=fhu-1GB3h5w


Double Agent de Kim Hyun-Jung ; Dans les années 1970, aux frontières allemandes, un espion nord-coréen passe à l'ouest et devient le symbole de la lutte contre l'oppression totalitaire de la Corée du Nord. Après avoir gagné la confiance du Sud, il travaille désormais pour les services secrets. Or, il est agent double et travaille surtout à transmettre des informations capitales au nord. Mais au cours d'une mission, il est dénoncé et très vite, l'étau se resserre.
Excellent film coréen (ces gens savent faire du cinéma putaing), extrêmement proche thématiquement de Joint Security Area, qui traite aussi du sujet du conflit entre les deux Corée, sans prendre de parti pris, surtout pas dans l'anticommunisme primaire que l'on rencontre régulièrement en Corée du Sud. Nerveux, prenant, scénario en béton, excellents acteurs. Un film d'espionnage aussi classe qu'intelligent. Les scènes sur fond de choeurs de l'Armée Rouge... "Sur la Route".
https://www.youtube.com/watch?v=PeCK4NFDd-4


Sympathy For Mister Vengeance de Park Chan Wook ; Le premier épisode de la trilogie de Park, avec Old Boy et Sympathy For Lady Vengeance. Peut-être le moins bon de tous, mais ça reste un excellent film sur le thème de la double vengeance, et de la chaine des événements, solidement bien huilée, qui d'une violence "sociale" a priori banale (chomage, frais médicaux trop chers etc) conduit à de multiples morts atroces et inutiles. Un peu simpliste dans le fond (Park ayant des opinions très proches de l'anarchie), mais le film en lui-même est très dynamique, vivant, choquant et percutant. Le scénario est une fois de plus en béton armé, et aucun temps mort ne subsiste. C'est aussi l'un des premiers films de Park, lesquels sont très orientés politiquement, avant de faire du cinéma un cinéma.
https://www.youtube.com/watch?v=K_KxupTrI78


The Big Swindle de Dong-Hu Choi ; Le casse d'une banque de Corée a mal tourné pour un gang, une arrestation et un mort dans un accident de course-poursuite sur les cinq membres. Mais le butin reste introuvable. Deux policiers vont reconstituer les faits à partir de la vie du mort pour démanteler le gang et retrouver l'argent. Mais l'histoire n'est pas simples, les nombreux rebondissements l'attestent.
Un policier mainstream avec une bonne louche d'humour à la coréenne. On passe un très sympathique moment. Ceci dit, c'est carrément un Ocean 11 à la coréenne, avec une histoire ingénieuse, de très bonnes trouvailles, un humour bien frais et des acteurs charismatiques en diable.
https://www.youtube.com/watch?v=widIwXDiFtY

Gladiator de Ridley Scott. C'est mon film préféré. A mon avis l'un des plus épiques. Je le regarde une fois par mois. La B.O me remonte le moral.

Shining de Stanley Kubrick. J'ai aimé le film mais j'ai pourtant préféré lire le livre de Stephen King dont le film est une adaptation.

La Fiancée de Chucky de Ronny Yu. Film sympathique avec un peu d'humour noir sans oublier la chanson "Living dead girl" de Rob Zombie au début du film.

Le feu follet de Louis Malle. Basé sur le roman de Drieu la Rochelle qui s'était inspiré de la vie de son ami Jaques Rigaut. Un film qui ne laisse pas de marbre avec un Maurice Ronet incarnant à la perfection le personnage d'Alain Leroy/Jaques Rigaut et une bande son signée Erik Satie dans le Paris maintenant disparu du début des années 60.

Extraits :