Les derniers films que vous avez vu.

Schnee a écrit:des boobs en veux-tu en voilà (...) une telle caricature, ça laisse pantois.

Ok.

J'veux le voir

Quelques revisionnages :

LES VIERGES DE SATAN



Un film culte de la Hammer très classe, avec un C. Lee excellent.



LA COMTESSE NOIRE aka La Comtesse Aux Seins Nus, Les Avaleuses, etc etc.



Définitivement énorme. Franco en mode Derrick est assez drôle, mais j'adore l'ambiance de ce film. Et LINA QUOI !!!

(je met une photo en lien pour les intéréssés) : http://www.ipunkrock.com/diario/resserver.php?blogId=104&resource=linar.jpg


Magnifique.



VAMPYROS LESBOS





Encore un de J.F., un de ses plus réussi. Un érotisme superbe, une violence digne du réal', une musique excellente... Tout ça nous fait baigner dans une ambiance extraordinaire. On est carrément dans les 70'. Et puis Soledad... magnifique aussi...

+1 pour Les Vierges de Satan, un chef d'œuvre pur.

Pour La Comtesse Noire, j'aimerais bien avoir tes conseils pour terminer le film, la première fois, il était 4h du mat' et je me suis endormi dans mon fauteuil comme un con . La deuxième, j'avais la crève et un peu de fièvre, autant te dire que c'était hyper special, mais j'ai pas résisté. Ce film est décidément trop lent pour moi

Eraserhead. Pas besoin de présentation je suppose ? Un des chefs d'oeuvre de Lynch, il faut toujours que je vois les autres d'ailleurs... Si certains ne l'ont pas encore vu, il y a un teaser de plus de 5mn disponible sur les sites de vidéos en ligne comme Youtube.

Stryg a écrit:+1 pour Les Vierges de Satan, un chef d'œuvre pur.

Pour La Comtesse Noire, j'aimerais bien avoir tes conseils pour terminer le film, la première fois, il était 4h du mat' et je me suis endormi dans mon fauteuil comme un con . La deuxième, j'avais la crève et un peu de fièvre, autant te dire que c'était hyper special, mais j'ai pas résisté. Ce film est décidément trop lent pour moi

Vu que c'est un film qui pose une ambiance leeeentement, ça peut être difficile de rentrer vraiment dedans. J'ai de suite accroché moi !
C'est le genre de truc que tu regardes de façon intimiste, c-à-d avec un son peu élevé, quelques bières (enfin, coca pour toi, héhé) et de quoi fumer pendant toute la durée du film (clopes ou "autre chose", pour changer les sensations). Ca t'apparaîtras tel un grand film après une telle séance. Surtout que y'a Lina dedans.
Avec de la fièvre ça devait être cauchemardesque.

The Bloody Judge de Jess Franco ; Au XVIIème siècle, le Roi d'Angleterre demande au juge Jeffreys d'éradiquer la vague opposante au nouveau souverain dans un coin paumé (ouais, enfin, Oxford), mais il aura à faire avec les rebelles qui comptent des membres jusque chez les notables de la région. Tortures, executions, trahisons, aventures, regards hallucinés, photographie se rapprochant un peu de la Hammer et quelques jolis femmes époque 70's.... ouf !
Et puis Whaaaaa quoi ! Au début, je pensais qu'il s'agissait de flying jacket tant le budget paraîssait important (des décors naturels, des costumes, une reconstitution de bataille... Euh, c'est du Jess là ?!?)... Plus sérieusement, un très bon film d'aventures, avec un Christopher Lee au regard encore une fois bien halluciné.

Lady Snowblood ou le film qui a pas mal (beaucoup) influencé Quentin Tarantino quant à son Kill Bill ; Au siècle dernier, au Japon, un couple et leur enfant se fait assassiner par une bande de truands, venus escroquer les habitants d'un village (contre de l'argent, ils leur promettaient que leurs enfants n'auraient pas à effectuer leur service militaire). La femme, seule rescapée, se fait violer et atterrit en prison où elle réussit à se faire engrosser par un membre du personnel pénitentiaire. La raison : avoir un enfant, ici une fille, qui puisse venger la famille, laquelle est élevée par un maitre en arts martiaux. 20 ans plus tard, l'enfant devenue femme (interprétée par la sublime Meiko Kaji de Lady Scorpio, les quatre premiers) va poursuivre chaque truant l'un après l'autre.
En gros, un bon rape'n'revenge de style nippon, l'érotisme en moins, mais une superbe photographie en plus et de bien beaux décors. Malheureusement, je le trouve moins bon que les deux premiers Lady Scorpion, qui étaient carrément plus inventifs, originaux et psychédéliques.


La Comtesse Noire aka Bon sang, c'quoi c'putain d'film de tcharbés ? de Jesus Franco. 1h30, des nichons naturels, des poils, du cul, du fake-porn, une vampire qui tue ses victimes en leur suçant le pénis et les vidant de leur fluide vital... et.... bah, c'est tout. Ce n'est même pas un film d'horreur, surtout un film érotique filmé tout en zooms frénétiques, avec uniquement des séquences de femmes à poil qui se lovent sur des lits, canapés d'une autre époque, des plans nichons qui durent 20 minutes, autant de dialogues que dans un Laurel & Hardy, et un meurtre de temps en temps. En fait, c'est même pas un film, c'est un machin. A noter qu'il m'a fallu quatre tentatives avant de pouvoir le regarder en entier. Je sais même pas si j'ai aimé tellement c'était chelou.


Burger Kill Délicieusement con, délicieusement slasher. Dans une petite ville américaine, un tueur en série sévit habillé en une espèce de Ronnie MacDonald, ici appelé HellaBurger. Un "bon" scénario celà-dit qui a évité tout au long du film l'ennui. A noter aussi, un humour pas trop lourd mais pas subtil pour autant, qui poile bien.


Sinon, je sais pas si ça a sa place ici, mais depuis janvier, je me tape un cycle Chris Carter, avec le coffret limité/numéroté de l'intégrale de Millenium (avec Lance Henricksen et Terry O'Quin), sorte de mix improbable mais surpuissant entre X-Files, Profiler, Seven et le Jour du Seigneur. Ca tourne exclusivement autour des tueurs en série, du mysticisme chrétien apocalyptique (gnostiques versus thomistes) et théorie du complot. Très barré mais superbement bien construit, aucune baisse de régime au cours des trois saisons, pas comme chez...
...X-Files, ma série fétiche quand même. Je viens de me tomber en mode boulimique les trois première saisons depuis fin janvier (oui, oui, je suis étudiant et branleur à tendance nolife par dessus le marché, d'ailleurs pour me taper de la SF 90's hein...), et je commence la quatrième ce soir. Pour l'instant, c'est du tout bon, je me souviens que ça commence à partir en vrille à partir de la septième...

Allez :
http://fr.youtube.com/watch?v=rLdigKRQYaQ
Tout l'esprit de Millenium en 4 minutes, une des protagonistes se met à avoir des visions apocalyptiques sur une musique de Patti Smith !

Bon, sinon, il me reste quelques Hammer, Franco et un Hitchcock en stock, je vous en reparlerais bientôt ici, ou sur un article chez Black Devotion

REC - film espagnol d'horreur/suspense/ambience

Glauque, froid. Souvent flippant, c'est excellent, ça joue sur les nerfs, c'est filmé en caméra mobile avec des longs plans séquentiels (sans coupure), et scénariquement, c'est un mélange savant de blair witch et de 28 jours plus tard. On ne sais pas ce qui se passe.

GO WATCH IT!!

Si tu veux un film très bon en caméra amérateur, il y a CLOVERFIELD il y a peut être 2-3 mois au ciné. J'ai adoré personellement

On me l'a conseillé, mais je ne l'ai pas encore vu.

Tokyo Fist par Shinya Tsukamoto (real' des deux Tetsuo).
Wah, quel film pessimiste, pour ne pas dire negativiste, nihiliste. Rarement, voire jamais vu un film aussi noir
Vous voyez Fight Club et son trip ultra-violent ? Bah c'est carrément les télétubbies en comparaison Un couple vit normalement (du point de vue japonais) en banlieue de Tokyo, c'est à dire un couple qui se fait chier, la mari surmené par son boulot de salary-man, une femme au foyer effacée, un couple qui baise pas, qui ne se retrouve que rarement et qui passe son peu de temps libre devant la télé à échanger des banalités. Un jour, un ami d'enfance de Tsuda (le mari) refait surface. Il s'invite chez le couple, et plus particulièrement pour se rapprocher de Hizuru, la femme au foyer, l'épouse effacée, mais qui en fin de compte se révèle être une manipulatrice professionnelle. Une relation triangulaire sado-masochiste et horriblement cruelle s'installe entre les trois protagonistes.
Ça cogne, ça s'humilie, ça s'auto-mutile, ça saigne, ça transpire, et ça inspire une vision ultra négative de l'humanité, qui pète complètement les plombs, auto-destructrice au possible. Caméra à l'épaule comme plans plus classiques, filtres nauséeux, violence durant tout le métrage, en terme de paroles, actes, ambiances, ultra malsain et une vue de Tokyo désanchantée, machinique et aussi organique, un vrai monstre de féraille et de béton qui vit (comme dans Tetsuo)

Allez, dans mon top 10.

Ca ma l'air assez barré. J'ai en tout mis à dl les 2 tetsuo. Je me demande ce que ça peut donner !

Vu tes goûts, tout indique à croire que ça te plaira.

Bullet Ballet de Shinya Tsukamoto ; dernier épisode de la tétralogie tokyoïte du réal' qui avait commencé par les deux Tetsuo. Et là, on revient au n&b du premier méfait, mais avec une note nettement moins surréaliste/fantastique.
Goda perd celle avec qui il vivait, elle se suicide à coup de révolver. Ne comprenant pas son geste ni ce qui l'a poussé à le commettre, il cherche une explication en développant une véritable obsession pour les armes à feu. Un soir, complètement torché, il tombe au détour d'une ruelle sombre et crasseuse sur une mignonne punkette. Celle-ci fait partie d'un gang qui s'amuse finalement à humilier Goda. Mais ce dernier, déjà bien barré, désire à tout prix s'emparer d'un flingue.
Une histoire qui tient en haleine, violent, âpre, nerveux, un côté très noir et très barré, très pessimiste sur l'humanité (mais beaucoup moins que Tokyo Fist), mais surtout sur la jeunesse, qui ne connait rien et qui ne croit plus en rien.



Funny Games US de Mickael Haneke ; Soit le remake de son propre film autrichien. Un riche couple et leur marmot vont dans leur résidence d'été, autour d'un lac pour profiter du golf et de la voile avec leur voisins. Arrivés, ils constatent que leurs voisins ont deux invités surprise, qu'ils présentent comme étant leurs neuveux. Ces deux-là se présentent ensuite seuls chez le dit-couple, pour simplement demander des oeufs, mais bien qu'ils se montrent extrêmement polis, ils s'incrustent pour au final jouer/torturer leurs victimes.
Un bon film en résumé, au final peu convenu, auquel on ne s'attendait vraiment pas et sombre, malgré quelques longueurs et une ou deux scènes plutôt mal convenues.

Stryg a écrit:Tokyo Fist par Shinya Tsukamoto (real' des deux Tetsuo).
Wah, quel film pessimiste, pour ne pas dire negativiste, nihiliste. Rarement, voire jamais vu un film aussi noir
Vous voyez Fight Club et son trip ultra-violent ? Bah c'est carrément les télétubbies en comparaison Un couple vit normalement (du point de vue japonais) en banlieue de Tokyo, c'est à dire un couple qui se fait chier, la mari surmené par son boulot de salary-man, une femme au foyer effacée, un couple qui baise pas, qui ne se retrouve que rarement et qui passe son peu de temps libre devant la télé à échanger des banalités. Un jour, un ami d'enfance de Tsuda (le mari) refait surface. Il s'invite chez le couple, et plus particulièrement pour se rapprocher de Hizuru, la femme au foyer, l'épouse effacée, mais qui en fin de compte se révèle être une manipulatrice professionnelle. Une relation triangulaire sado-masochiste et horriblement cruelle s'installe entre les trois protagonistes.
Ça cogne, ça s'humilie, ça s'auto-mutile, ça saigne, ça transpire, et ça inspire une vision ultra négative de l'humanité, qui pète complètement les plombs, auto-destructrice au possible. Caméra à l'épaule comme plans plus classiques, filtres nauséeux, violence durant tout le métrage, en terme de paroles, actes, ambiances, ultra malsain et une vue de Tokyo désanchantée, machinique et aussi organique, un vrai monstre de féraille et de béton qui vit (comme dans Tetsuo)

Allez, dans mon top 10.

Ah putain, je pensais pas que c'était si bien !
Bien envie de le chopper du coup...

Je te le conseille chaudement, d'autant plus que j'ai trouvé ce film plus extrême dans le feeling qu'Ichi The Killer par exemple.

Ouais, Ichi c'est pas très extrême, à côté d'un :



Tu connais sûrement. A voir pour les amateurs de Noise, de films barrés, noirs, dégueux et Underground.

EDIT : bien sûr, la comparaison est nulle, hein, car c'est deux trucs très différents.

J'en ais pas mal entendu parler, en bien, c'est pas celui où il y a une scène absolument culte d'une jap' qui vomit (les mauvaises langues qui se diront : "Dan et ses vidéos zarbi qui trainent sur son disque dur") ?

Et où peut-on le commander (je t'avouerais que c'est pas à la Fnac ou à Virgin que je verrais ça) ?

Si si, il y a beaucoup de vomi dans ce film, du vomi bien louche en plus.

Pour évoquer cette angoisse et ce désespoir, Fukui utilise l’image du vomissement à outrance. Que ce soit du sang, des ordures, du vomi ou toute autre substance liquide, le dégorgement s’amplifie jusqu’à vider métaphoriquement l’être et lui faire atteindre un stade ultime.

Ca peut faire penser aux fluides bizarres de Street Trash.

Quelques pics et des résumés :

Pinocchio 964, créature et produit des délires d’un scientifique cynique et fabricant d’androïdes priapiques, vendus à des clientes pour satisfaire leurs besoins sexuels, se voit jeté à la rue par sa propriétaire pour manque d’endurance. Errant tel un zombie dans les rues de Tokyo, il est recueilli par Himiko, une amnésique cachant un troublant secret, qui entreprend de l’aider à vivre et à s’adapter dans un monde où la mémoire serait inutile. Inquieté par la possible découverte de ses expériences, l’architecte dément lance ses sbires sur la trace de Pinocchio dans le but de le récupérer et le reprogrammer. Pendant ce temps, en proie à de violentes crises, la créature se décompose devant l’angoisse d’une mémoire qui refait surface, entraînant Himiko sur un même chemin destructeur.

Manipulé et privé de conscience, Pinocchio devient un objet marchand estampillé d’un numéro de série et d’une marque.
Sous l’ombre oppressante des sous-terrains d’un vieil immeuble industriel, Pinocchio reprend conscience de son existence passée, et son anxiété engendre chez lui, mutations physiques et troubles psychotiques, provoquant des effusions de fluides colorés qui donnent son ton grand-guignolesque et trash au film. Le monde de Pinocchio 964, biologique et organique, contamine l’être de l’intérieur. C’est le psychisme du personnage qui, en proie à une angoisse extrême, provoque les mutations de son organisme.

La littérature de science-fiction américaine du début des années 80, sous l’impulsion de son fer de lance William Gibson, allait donner naissance au mouvement cyberpunk, dont l’influence considérable au Japon, notamment dans le manga et l’animation, fut le tremplin vers l’émergence d’une poignée de réalisateurs indépendants parmi lesquels Shozin Fukui, ancien musicien officiant dans la mouvance bruitiste post-punk, qui se fit remarquer dès son premier long-métrage, à l’orée des années 90. Comme dans nombre d’oeuvres similaires, l’esthétique post-industrielle glauque et oppressante domine, ainsi que les thèmes récurrents du genre que sont la contamination physique et psychique de l’homme.

Ca m'a l'air bien sympathique en tout cas, merci pour les infos.

Ah et j'ai oublié, tiens :

http://www.2xmoinscher.com/DVD/detail.asp?id=62195

http://www.amazon.fr/Pinocchio-964-Full-Hage-Suzuki/dp/B0002YCVBU

Stryg a écrit:J'en ais pas mal entendu parler, en bien, c'est pas celui où il y a une scène absolument culte d'une jap' qui vomit (les mauvaises langues qui se diront : "Dan et ses vidéos zarbi qui trainent sur son disque dur") ?

Et où peut-on le commander (je t'avouerais que c'est pas à la Fnac ou à Virgin que je verrais ça) ?

Comment?

Mais...

Ca, c'est encore Dan et ses vidéos zarbi qui trainent sur son disque dur...

On me la fait pas à moi.

Encore un film de barjots

Sonatine de et avec Takeshi Kitano ; Certainement l'un des meilleurs du réalisateur. La recette reste très semblable : un film lent et poétique (photographie sublime, très peu de dialogues, plans longs) sur une histoire de yakuzas, qui après des temps troubles, se cachent dans une cabane au bord de la mer et s'amusent comme ils peuvent, et ensuite une chute aux enfers et la mort au tournant. A noter la musique composée par Joe Hisashi.

Jugatsu de et avec Takeshi Kitano ; Film curieux. Le deuxième film du gars en tant que réal' et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il dénote quelque peu (pas autant que ses récents films je dois avouer) mais l'atmosphère est plus folle, pour ne pas dire plus malsaine. Toujours une histoire de yakuzas, mais par les yeux d'un jeune garçon travaillant dans une station service, le gars limite autiste qui aura tôt fait d'avoir des ennuis avec le clan du coin. Pour se protéger, ils trouvent à Okinawa un révolver, avec l'aide d'un yakuza totalement barré, campé par Takeshi Kitano, bisexuel notoire qui aime sodomiser son meilleur pote après l'avoir forcé à coucher avec sa petite amie devant lui, sadique, violent... Un film étrange.

Je ne les ai pas encore regardé pour le moment, mais j'ai pris tout récemment chez Cash Converters deux DVDs qui me semblent suffisamment extrêmes, offensants, Black Metal, en somme, pour être mentionnés ici :







Je commenterai davantage ces choses après leur visionnement, sur ce je vous laisse à votre jalousie certaine et à vos filets de baves envieux.