Qu'écoutez-vous en ce moment ?

Je le dis tout de suite, j'ai pas écouté les derniers Alice Cooper qui ont précédé. Mais nom d'une pipe, c'est une sacré surprise que ce "Detroit Stories". Vieux rock à Papy, le vétéran largue encore à 73 ans un album écoutable. Très écoutable même. En fait, non, il est vraiment sympathique.
Ça fait très bande originale de film années 80 avec la bonne énergie communicative. Deux/trois titres qui respirent même l'ambiance Walker Texas Ranger et la série Le Rebelle avec harmonica et feeling blues/americana.
Plaisir coupable mais plaisir quand même !



1h21 de live. 1h21 de black/death bestial viscéral. Le meilleur de la discographie d'Archgoat qui est repris. Grosse prod', grosse ambiance.
Réservé aux carnivores et à celles et ceux qui ont le poil long, dru et ferme entre les jambes.

J'espère que vous aimez le conservatisme dans le black metal car malgré sa courte discographie, le suédois de Black Circle vous en fera manger ! Conservatisme thématique, conservatisme visuel (toutes les gravures du XVIIIe siècle mettant en forme la nature ont dû y passer), conservatisme sonore et musical.

True Black Metal.

Vous pensiez Judas Iscariot le summum dans le genre de black metal qui a pas bougé depuis 1993 ? Black Circle est une copie dans le propos, dans la forme aussi mais en encore plus fruste et décharné. Production encore plus minimale, riffs encore plus balisés, voix fatiguée, ambiance du bout du chemin, "The Distant Wind..." est un album peu expansif et surtout peu gratifiant. Il n'offre rien de plus que la première écoute, c'est terne et gris.

Une ambiance certaine s'en dégage néanmoins. On ressent un dégoût formel, une fatigue profonde, vraiment palpable. Cet effort, pourtant signé chez l'excellent Total Holocaust, n'en est en rien une franche réussite mais sa fadeur assumée en devient presque charmeuse, son décharnement languissant.

Parfait pour un dimanche vide à ressasser en regardant la pluie tomber par-delà une vitre crasseuse.

Le dernier Phrenelith qui ne déçoit pas. 4 ans après le chef-d’œuvre Desolate Endscape, on retrouve notre trio danois particulièrement en forme avec un death metal toujours aussi concasseur, mais cette fois plus en leads, avec plus d'astuces de transition, moins d'épaisseur typique à la Dark Descent / Disma. J'ai besoin d'écoutes supplémentaires, mais je ne pense pas qu'il dépasse Desolate.

Fornication, le brésilien, pas le français. Brutal Death bien old school qui mélange la base des années 1990, des plans à la Morbid Angel et aussi des plans hérités du thrash metal. Album rapide, étouffant et étouffé (rien que cette production imparfaite, j'adore). Seulement deux albums avant un split mais l'album vaut le détour. Une reprise du premier album de Death dedans, yabon !