Six Feet Under+Nile+Finntroll+Belphegor..(04/12/07, La Loco)

Le concert du mardi 4 décembre à La Loco, réunissait Six Feet Under, Nile, Belphegor, Finntroll et Genital Grinder. Après avoir chopé une bonne crève en début de weekend, et la déferlante Marduk+Unleashed dimanche n’ayant rien arrangé, malgré les 27€ payés pour la place, j’ai même hésité à me rendre sur les lieux….C’est donc complétement détruit, avec une flemme impériale que je me pointe (volontairement) presque une heure en retard. J’ai tout de même réussit à accrocher trois titres du premier groupe Genital Grinder.

Ne connaissant Genital Grinder que de nom, et après seulement trois titres de death brutal, pour faire le point. Il se trouve que le groupe assure sur les planches, les titres peu linéaires passent très bien et avec un son des plus correct, pour ce que j’ai vu j’ai trouvé ça plutôt convaincant.

Peu après arrivent les autrichiens de Belphegor, alors là on passe à autre chose. Le death/black brutal du combo arrache la gueule d’entrée. Le son n’étant pas trop fort (les bouchons inutiles), j’apprécie au maximum la qualité du show. Nous avons droit aux classiques des 3 premiers opus, et des morceaux choisis des 3 derniers albums. Pas de doute la machine autrichienne a l’habitude de la scène et les titres sont taillés sur mesure pour déchaîner les foules. Très bonne prestation pour les autrichiens.

En attendant Finntroll ou plutôt en attendant que le show de Finntroll cesse. Je me vautre sur un fauteuil une bière à la main, quelle déchéance…surtout sur fond de musique de saltimbanque…Les finlandais vraiment pas à leur place sur une telle affiche délivrent un set de qualité, passant en revue leurs "tubes", avec un son énorme. Les titres sont expédiés à vitesse grand V, donnant l’impression d’écouter des slows sur albums. Bref, une prestation correcte mais qui n’avait rien à faire là !

Nile se fait désirer, après une longue attente, le combo débarque sur les planches et tout de suite le son est écrasant, ne cessant de s’amélioré en puissance durant tout le show. Alors, oui Nile adulé, et Nile tout puissant, mais (et oui il y a toujours un mais…) la machine trop bien rodée commence à montrer des signes de stérilité tant les musiciens maîtrisent leur sujet, sans parler du batteur qui ne joue plus avec un feeling humain mais celui d’une machine. La batterie trop triggée, renforçant cet aspect mécanique. Le combo nous balance des titres des 4 derniers opus et s’attarde un peu plus sur le dernier. Au bout de trente minutes le son ultra compact, dans un déluge créé entre autre par la batterie, finira par m’achever. Un show non pas mauvais, mais étant pour le moins des plus stériles et en particulier sur les titres rapides, les titres lourds et puissants passant relativement bien. On peut faire le parallèle avec les albums qui sont devenus de plus en plus stériles au fil du temps, ce qui est bien dommage…Nile termine sur les coups de 23h50.

C’est à ce moment là que je décide de mettre les voiles. La bande à Chris Barnes ne m’intéressant pas ! Les horaires foireux ont du porter le set de Six Feet Under au-delà de 1h du mat’.

La prestation de Nile et mon état désastreux m’ayant rendu aigri...je sors de la salle tel un voleur et pars rapidement en direction du métro…