IRON MAIDEN + VOODOO SIX, Bercy, Paris le 05/06/2013

Voilà huit mois que nous avions les billets en poche (Merci à O.). Hier, 5 juin 2013, était une date particulière dans le calendrier des concerts, puisque le célèbre combo britannique Iron Maiden passait à Paris pour un concert rétrospectif inspiré par le Maiden England 88. La tournée ayant démarré quelques jours plus tôt sur la péninsule ibérique, nous avions déjà en tête un avant goût de la set list qui allait nous être proposée par les dieux du Heavy Metal.

A la mi-journée, je récupère O. et son co-équipier gare de Lyon. Après un déjeuner salvateur et une petite visite rapide de quelques monuments de la capitale, nous décidons de nous diriger vers le champ de bataille: Bercy. Sur place, la concentration de metalleux au m² est impressionnante, tout autant que la file d'attente qui devait avoisiner les 500m. Après 45 minutes dans cette file interminable, nous rentrons dans le temple parisien. Nous sommes dans la fosse, et il reste une heure avant le début de la première partie délivrée par le combo britannique Voodoo Six.

Voodoo Six lance les hostilités avec son Hard Rock burné. Le groupe bénéficie d'un excellent son, non agressif, puissant et bien détaillé. Je ne connaissais pas du tout ce groupe, je dirais que certains titres passent bien et d'autres fleurent bon l'ennui. L'exécution des morceaux ne souffre d'aucune critique négative. Le set fût plutôt convaincant, en dépit du fait que passer avant Maiden est un exercice difficile, car les musiciens savent que l'assemblée est là pour la tête d'affiche.




Une grosse demi heure d'entr'acte est nécessaire pour les préparatifs du set d'Iron Maiden. La fatigue se fait sentir, mais la ferveur nous fait tenir debout. La densité de public augmente à l'approche du set d'Iron Maiden, il devient difficile de bouger, la température monte...

C'est parti !! Introduction sur fond de musique classique et les hostilités sont lancées avec "Moonchild", d'entrée le son de grosse caisse est dominant et couvre le reste des instruments. Ce niveau sonore sur la grosse caisse se fera sentir durant tout le set, avec un retour des guitares en avançant dans le set. A mon sens, le groupe jouait trop fort et la réverbération n'a rien arrangé. J'imagine que certains vont avoir les oreilles qui sifflent pendant plusieurs jours.
L'ambiance est là et le public est très réceptif. Bruce Dickinson en leader ultra charismatique sait se mettre les spectateurs en poche, et même dans un français bancal, il arrive à faire passer les messages. "Can I Play With Madness" suit, il fait de plus en plus chaud et le terme de marée humaine n'est pas usurpé, chaque individu est transporté par des vagues de spectateurs, sans pouvoir résister. Le groupe enchaine les tubes et la seconde partie du set semble plus calme dans la fosse, le public fatigue et le son s'améliore, ce qui n'est pas pour me déplaire. Des titres comme "The Trooper" ou "Phantom Of The Opera" sont exécutés de main de maître. "Seventh Son Of Seventh Son" se veut le titre le plus épique de la soirée avec une partie ambiante à ralonge. Le set prend fin sur les rappels, le groupe nous envoie une salve assassine avec "Aces High", "The Evil That Men Do" et Running Free". Le show se termine en apothéose...



...Nous finissons la soirée sur les rotules, affalés sur les gradins du parc.

Set list:
01. Moonchild
02. Can I Play With Madness
03. The Prisoner
04. 2 Minutes To Midnight
05. Afraid To Shoot Strangers
06. The Trooper
07. The Number Of The Beast
08. Phantom Of The Opera
09. Run To The Hills
10. Wasted Years
11. Seventh Son Of A Seventh Son
12. The Clairvoyant
13. Fear Of The Dark
14. Iron Maiden

Encore:
15. Aces High
16. The Evil That Men Do
17. Running Free

C'était vraiment énorme ! En plus, il faisait beau juste pour l'occasion, on a pu profiter un peu de Paris grâce à J.
J'ai bien aimé Voodoo Six aussi, faudra que je m'y intéresse de plus près. Mais bon, comme ils l'ont dit eux-même, tout le monde attendait Maiden.

Avec la set-list proposée, le groupe n'a laissé aucun répit aux dizaines de milliers de spectateurs présents à Bercy pendant 2h. Il y a eu un moment bien sympa juste avant Afraid To Shoot Strangers, où tout le monde a souhaité un joyeux anniversaire à Nicko McBrain :



Bref, sinon c'était tout comme dans les DVD : Bruce Dickinson saute de partout et sait parfaitement se mettre le public dans la poche, les chansons sont exécutées avec passion et précision et les décors sont tout simplement grandioses. Dans la fosse, c'était la folie ! Limite pas la place de lever les bras pour applaudir, mais quelle communion !

Ça faisait un sacré paquet d'années que j'attendais ce moment. Je peux mourir tranquille.

Report from the Road: 2013 from Iron Maiden on Vimeo.