Darkspace Live Report (30/05/2008)

Pour éviter de trop bazarder le topic initial.




Première sortie en concert depuis des lustres, et première rencontre avec la totalité du staff de Black Dévotion (d‘où le côté pas si live report que ça de mon post, c‘était tant un week-end Black Devotion qu‘un concert Darkspace). Autant dire que lorsque j’ai appris que mes partiels me laissaient peinard pour le 30 mai, j’ai tout pile eu le temps de commander un ticket express à turnedblack (forums CM/BD) et prendre le TGV de Rouen direction Lyon pour être accueilli à bras ouvert par C., S. et O, et aussi me convaincre de ne plus jamais foutre les pieds dans les environs de la gare Part-Dieu. Arrivé à bon port, un frugal et équilibré déjeuner s’imposait, donc direction le Quick le plus proche pour s’enfiler un gueuleton sur les quais de la gare, évitant ainsi la faune du coin. Le tout en apprenant à une heure de l’après-midi que Xiriux avait réussi à atteindre Bern avec sa nerveuse Clio, parti de Paris seulement dans la matinée, c’est K2000 !

On avait encore le temps pour aller jusqu’à Bern en voiture où les hostilités ne débuteraient pas avant 21 heures, alors direction Genève pour saluer d’anciens membres historiques du zine, Pat et Mike, dans un très charmant bar, Les Brasseurs. La colonne de cinq litres de bière blonde maison fut un délice pour les papilles ; mais compte-tenu du goût un peu facile et de la rapidité d’absorption, ça l’a été un peu moins pour l‘équilibre (lorsque l’on se dirige vers les commodités pour une vidange express par exemple) et la cohérence intellectuelle, chose qui fut sommairement soignée à grand renforts de saucisse auvergnate sur l’autoroute en guise de dîner.

Arrivée vers 21h30 à Berne, certainement la capitale suisse la plus morte qui soit (pas un chat, on se croirait à Oulan-Bator en période soviétique). On se gare juste à côté du Konvex et attendons devant l’entrée l’arrivée en grandes pompes de Herr Xiriux, discutons avec deux/trois francophones avant de se souvenir qu’avant Darkspace, entre 21 et 23 heures, un autre « groupe » se produit aussi. Il s’agissait de DJ Jesus 66 (!!) et de son dark ambient industriel apocalyptique, du moins, sur le papier… Le Konvex avait une jolie particularité ce soir là, il y avait deux salles distinctes, l’une pour le concert Darkspace, l’autre, à 10 mètres, pour une soirée house/tecktonik. Charmant.

On se pointe donc tranquillement dans la salle qui se révèle être quand même sacrément petite pour accueillir un peu plus de 250 personnes, surtout quand la fosse est minuscule, et que les quatre rangées de gradins ne permettent pas vraiment de contenir beaucoup de monde. Donc, on est aux premières loges pour voir à quoi ressemble ce fameux DJ Jesus 66 que tout le monde semble déserter… et à raison… Pendant 30 minutes, on se farcit, cul contre sol, une espèce de harsh noise technoïde de merde, dont le bruit vomitif semblait assommer d’ennui les rares personnes présentes.

Le noir s’installe, DJ Résous siqs siqs se casse et laisse place à ce que l’on attendait tous : Darkspace ! Tout le monde se lève, l’ambiance s’alourdit rapidement et trois étranges personnages habillés de noir et maquillés en corpse paint font leur apparition. Comme vous pouvez le voir sur les photos, seul un spectre de lumière bleue tient office d’éclairage, et la fumée envahit rapidement la salle entière, à tel point que seul un guitariste est encore visible des plus hauts gradins. Sans compter le côté ultra statique de l’évènement, qui, par bien des moments, tient lieu du spectacle plutôt que du concert. Public comme musiciens, personne ne bouge hormis deux ou trois headbangs. Côté groupe, nous avons deux guitaristes (dont Wintherr de Paysage d’Hiver) et une bassiste, qui restent droits devant leurs micros, se contentent de jouer, sans fioritures, sans paroles creuses entre les morceaux, mais réussissent à imposer une putain de présence sur scène ! Surtout lorsque la boite à rythme et le synthétiseurs sont pré-enregistrés, obligeant le groupe à se caler dessus à la seconde près…
Plus concrètement, la première partie du concert débute vers 23h, qui consiste à nous jouer l’intégralité du nouvel album, III ; Et alors que j’étais décidé depuis quelques temps à complètement renier ma passion du black metal qui m’avait tant dévoré durant les sept dernières années, voilà que ce groupe suisse la réveille durant une soirée. Le son, sans être vraiment brutasse, nous en impose suffisamment. Et alors que la production des deux premiers albums (studio!) me paraissait quand même assez brouillonne, je suis agréablement surpris de la bonne balance des sons, qui sait doser entre les guitares, une basse bien ronronnante (rare dans le bm!), une boite à rythme (on entendait clairement la caisse claire) et un synthé fantomatique. Coup de cœur pour les guitares, qui gardaient un son assez unique, dissonantes, glaciales, limite indus, malgré quelques problèmes au début de 3.11 qui nous privait de guitare rythmique durant une bonne minute.
Mais Darkspace, ça donne quoi, en réalité ? C’est magique, c’est un véritable voyage, une expérience, dans le froid, dans le néant, dans l’inconnu, dans un espace abstrait, bleu, bleu clinique. Mais pas une promenade, c’est une chute à toute vitesse, ces vocaux déchirants, ces hurlements terribles, Wintherr et sa voix gutturale, mais effacée. Zorgh et Zhaaral, stridentes, trafiquées, distordues, déchirantes, abyssales… Ces cordes, ce synthétiseur, fantomatiques, dissonantes. Et cette boite à rythme écrasante, lourde et linéaire… Un summum, surtout lorsque l’on constate que le groupe est aussi à l’aise pour les parties lentes, atmosphériques, que pour les plans plus bourrins.
Un fantastique avant-goût de « III », tout en émotions, en constatant que les parties ambiantes sont nombreuses et superbes, tandis que les plans assez thrash, soutenus par des guitares ultra épaisses, sont terriblement efficaces.
La Transcendance Astrale Atteinte (©S). J’étais le seul non fan du site. Et vous avez réussi à me convertir.

Une pause. Une heure et demi de concert. Déjà ? Putain ! On sort de la salle, il est près de une heure du mat’, pour prendre l’air (et fumer, accessoirement), pour revenir dix ou quinze minutes plus tard, en constatant que le groupe s’y remet déjà, cette fois-ci pour interpréter trois titres des deux anciens albums, à la chaîne, sans pause, durant quasiment trois quart d’heure. Alors, par contre, je ne connais pas vraiment la discographie, et je n’y ais jamais porté une oreille très attentive… Concernant l’interprétation, je ne saurais dire. Mais cela fut comme la première partie… Sensationnel.

Deux heures du matin, on ressort de la salle, les jambes en coton, les yeux brumeux et les poils dressés : On n’a pas vu un groupe de black metal. C’est à dire un groupe de clowns fringués en Pagan warriors, qui nous servent une mauvaise tambouille entre le Burzum et le Darkthrone du pauvre. On a plutôt vu un groupe qui a sa musique, qui l’a travaillé, qui a une image, un concept, et qui fait de ses concerts une véritable expérience. C’était LE metal. Je viens tout juste de comprendre l’engouement de mes collègues/amis autour de cette entité appelée à devenir une légende.

Évidemment, on était chauds pour se payer chacun notre digipack limité à 500 copies numérotées. Mais il est clair que de ce côté-là, c’était un peu la bagarre et l’organisation était assez craignos. A chaque ticket numéroté correspondait un exemplaire numéroté, ce qui engendrait une file d’attente assez conséquente, surtout qu’en plus, on paie nos 18€ en euros, remboursés en francs suisses.

On les a vu, on peut enfin mourir en paix. On reste devant le Konvex un moment avec Xiriux à papoter avant de reprendre la route, et se trouver un minable parking d’autoroute entre Berne et Genève. Pour la petite anecdote, on se retrouve à dormir à quatre dans une Peugeot 306, deux à l’avant, en position assise, le duvet sur les genoux. Les deux autres allongés sur la plage arrière baissée, garnie de tapis de sol tout moisis. Le fin du fin (c’est plantafin) étant atteint avec des TS coincés entre les vitres pour éviter de se payer la lumière des lampadaires (avec une infructueuse tentative de coller un intéressant numéro du Courrier International avec du chatterton sur la vitre avant). Autant dire que la nuit fut sacrément longue et pénible. Paye ta sueur et ton mal de crane inside. Avant d’aller se payer du bon temps dans le Bugey natal des compères S. et O.


Des images pour les intéressés :














Bon, les images sont pas terrible, du à l'utilisation hasardeuse de mon tout nouvel appareil photo, et comme je suis bon prince, voici une petite vidéo prise par mes soins :

http://fr.youtube.com/watch?v=N2WxROpRGNo

en constatant que le groupe s’y remet déjà, cette fois-ci pour interpréter trois titres des deux anciens albums, à la chaîne, sans pause, durant quasiment trois quart d’heure. Alors, par contre, je ne connais pas vraiment la discographie, et je n’y ais jamais porté une oreille très attentive… Concernant l’interprétation, je ne saurais dire. Mais cela fut comme la première partie… Sensationnel.

Bon je ferai un ptit live report quand j'aurai le temps, mais pour info, il s'agissait de 1.6, 1.4 et 2.10. 1.6 a été énorme, peut être supérieure à la version CD. J'ai été personnellement déçu de l'interprétation de 1.4, je préfère écouter sur le CD. Quant à 2.10, chapeau quoi! On a fini en planant comme des drogués tellement c'était bon!

Stryg a écrit:
On n’a pas vu un groupe de black metal. C’est à dire un groupe de clowns fringués en Pagan warriors, qui nous servent une mauvaise tambouille entre le Burzum et le Darkthrone du pauvre. On a plutôt vu un groupe qui a sa musique, qui l’a travaillé, qui a une image, un concept, et qui fait de ses concerts une véritable expérience. C’était LE metal. Je viens tout juste de comprendre l’engouement de mes collègues/amis autour de cette entité appelée à devenir une légende.

Je n'aurais pas dit mieux.

Excellent report du live au passage, je m'y voyais presque, ce que j'aurais aimé y être... Vivement le prochain ! (en France peut-être)

Mon avis:




Et voilà, la date tant attendue est enfin arrivée : nous allons à Berne assister au concert organisé pour la sortie de Dark Space III. Partant de notre Bugey sur le coup des 9h30, nous avons roulé jusqu’à Lyon afin de récupérer C. et Stryg, afin de bien remplir la voiture comme il faut, et après un repas consistant, direction Genève, pour voir les Hell-vètes Pat et Mike (et par la même occasion, s’envoyer une colonne de bière de cinq litres). Après quelques problèmes de trafic entre Genève et Lausanne (reparlez-moi des autoroutes suisses…), nous arrivons à Berne vers les 21h30. La ville est assez petite et, pour le peu qu’on en ait vu, pas très animée. La voiture garée pile devant le Gaskessel, nous attendons devant l’entrée l’arrivée de XiriuX, présent dans la capitale suisse depuis le milieu de la journée. Nous attendons jusqu’à 22h30 avant de nous décider à entrer, pour assister à la fin de la première partie, dont est chargé un certain DJ Jesus 66. Il s’agit d’ambiant industriel à la sauce noise. Tout n’est pas à jeter, certains morceaux d’ailleurs m’ont bien plu, mais sans plus.

Enfin, avec un morceau ambiant qui annonçait déjà pas mal la couleur, les lumières bleutées prennent le relais et les trois musiciens de Darkspace prennent doucement place sur la petite scène du Konvex02. Il est 23h, et il est temps de décoller. Pendant 1h30, Wroth, Zorgh et Zhaaral vont nous faire découvrir l’album Dark Space III, qui a justifié ce concert et notre présence. Première chose à dire : le son est énorme ! Après quelques problèmes d’instruments pour Wroth, on se heurte à un mur de guitares très dense et compact. Une aura impressionnante se dégage de cette musique. Les passages ambiant sont plus présents que sur les albums précédents, et dans le même temps, les rythmiques sont étonnamment puissantes et agressives. Tout en restant assez statiques, je n’ai pas pu m’empêcher de headbanguer assez fréquemment. La boîte à rythme s’est également beaucoup améliorée. Toujours aussi supersonique, on la distingue mieux qu’auparavant, et la force de la musique ne s’en trouve que grandie. Et que dire des voix des trois musiciens… Celle de Wroth était assez discrète et se perdait à merveille au milieu des guitares, elle tournait autour de nous, comme véhiculée par les rais de lumières qui partaient dans toute la petite salle. Zorgh poussait de temps à autre des cris totalement inhumains, c’en était presque terrifiant. Quant à Zhaaral, sa voix surpuissante m’a impressionné ! Cette force vocale appuyait les passages hyper rapides et violents, ou alors était-ce l’inverse, tellement elle prenait régulièrement le dessus. L’aspect visuel du show a aussi été très bien conçu. Au fond de la scène avait été placée une sphère trouée de laquelle partait des rais de lumières bleutée dans toutes les directions. Ceux-ci perçaient les volutes de fumée, créant une excellente ambiance fantomatique. Lors d’un passage où les claviers étaient prépondérants, une épaisse fumée a envahi la salle entière. On ne distinguait plus rien, à part l’ombre de Zhaaral, le musicien qui était le plus proche de nous. Il ne pouvait pas y avoir de mise en scène plus spectrale, et c’est exactement ce qu’il faut pour vivre la musique de Darkspace…

Après une courte pause, le groupe revient pour jouer les trois titres que les spectateurs ont choisis. On commence par 1.6 et son rythme effréné. L’interprétation a été parfaite, la chanson fait toujours son effet avec ses beats supersoniques. Vient ensuite 1.4, pourtant ma chanson préférée sur Dark Space I, mais pour l’occasion, j’ai été déçu. Non pas que le titre ait été mal joué mais le mur de son n’a pas eu l’effet escompté sur moi, je préfère la version du CD à celle que j’ai entendue ce soir là. Puis, pour clore le concert, 2.10. Là, pas de déception, bien au contraire. Le morceau fut à la hauteur de l’évènement, quelque chose d’indescriptible s’est emparé de moi et je n’ai rouvert les yeux qu’à la fin, pour applaudir les trois musiciens, qui repartent comme ils sont venus : stoïques et sans un mot.

Nous sortons de la salle, encore sous l’effet de ce concert génial, quand la réalité se rappelle à notre bon souvenir sous la forme d’une cohue de black metalleux qui assiégeait le stand de Nemetons, qui vendait le fameux digipack de Dark Space III. Après un certain temps d’attente, nous sortons du Gaskessel avec le précieux objet. Nous partageons nos premières impressions avec XiriuX, qui doit rester jusqu’à dimanche sur Berne, puis nous reprenons la route direction la France.

Je n’ai qu’une chose à ajouter : voir Darkspace en concert est une expérience inoubliable.

Après avoir acheté des places de concert il y a deux mois, nous décidons avec Mond de plier bagage en ce vendredi 30 mai et de filer vers la Suisse.
Je le récupère à 6h du mat’ dans Paname, pour 6h de trajet et 600km de caisse (triple 6 !!!). Après un voyage rapide, sans difficulté, les douaniers Suisses nous arrêtent, et oui, visiblement ils n’aiment pas les chevelus circulant dans une Clio immatriculée en Ile De France. Nous arrivons dans Berne, et là c’est un véritable cauchemar, les routes sont surchargées en signalisations, aussi bien l’asphalte que les trottoirs de panneaux, le tout évidemment écrit en allemand, ce qui nous fait perdre 1h dans la ville, avant de localiser notre hébergeur.

Le concert a lieu, à 23h, dans un quartier isolé de la ville, une sorte de salle des fêtes/discothèque en forme de dôme. Nous débarquons sur place en avance vers 21h., et retrouvons Stryg, O., S.et C.. Un DJ assure les deux premières heures, un certain Jesus66, avec un show indus/noise…je préfère m’abstenir…

La salle est très petite et comporte des places assises comme dans un amphithéâtre. La scène étant collée au même niveau que le public. Malgré ça, les 290 personnes présentes ont pu assister au concert.
A 23h10, le trio composé de Zhaaral (guitare et chant), Zorgh la vocaliste/bassite et Worth (guitare et chant) débarque sur scène. Le combo utilise une boite à rythmes, tous les claviers et samples sont gérés par ordinateur. Le light show est sobre, composé d’une boule posée au sol derrière les musiciens, et projetant des faisceaux laser bleus et turquoises, agrémenté d’une machine à fumée. Le tout combiné créant un cadre cosmique ou seul les silhouettes des musiciens étaient visibles.




Du côté de la musique, le show s’est déroulé en deux parties. Pour commencer, le groupe lance les hostilités avec Darkspace III, tout l’opus est joué sans quasiment aucune interruption, soit 80 minutes de black metal rapide, hypnotique et ambiant.

La salle étant petite, le son était par conséquence moins puissant que dans une grande Loco par exemple, mais suffisant. Dès le début, Worth casse une corde et change de gratte rapidement pendant ce temps les deux autres zicos continuent de jouer à plein régime. La basse est trop puissante et crée une réverbération qui agresse l’audition, ajoutez à ça une guitare rythmique peu dynamique, et cela donne un son pas très clair.
En revanches, les titres sont exécutés avec beaucoup de justesse. Les chansons oscillent toutes autour des 10 minutes et l’ensemble reste un peu indigeste, notamment à cause des problèmes cités ci-dessus.
Après une courte pause, le combo revient sur scène pour nous jouer 3 morceaux des deux premiers opus, pendant près de 45 minutes, choisis par les fans via le net. Comme par magie le son est complètement différent, intelligible et puissant. Le titre 1.6 nous est balancé à la tronche avec des leads qui cisèlent très rapidement et une boite à rythmes avoisinant les 300 bpm, et pendant près de 11 minutes ! Le truc qui rend dingue, mais vraiment jouissif et transcendant. Ensuite 1.4 un titre qui alterne passages rapides et lents, et 2.10 pour clôturer.

Pour finir, après le show, les CD sont mis en vente et moi qui voulais ramener une cagette de Darkspace III, j’ai du me contenter d’une seule copie disponible sur présentation de la place et contre 18€. Avec ma chance légendaire…La gonzesse me remettant le CD s’est plantée sur le retour d’argent et le digipack m’est revenu à 12€, tarif tout à fait honnête.

Nous passons le samedi à Berne en mode touriste et chez un ami, et nous reprenons la route le dimanche matin dans l’autre sens, pour retrouver notre chère ville polluée, Paris.

En conclusion, un set de plus de deux heures, un peu bancal puisque la première partie fût partiellement ruinée par un son très moyen, mais le trio s’est très bien rattrapé sur la seconde partie, nous proposant un show de ¾ d’heure, des plus carré avec un excellent son. Il aurait été judicieux d’organiser ce concert dans une salle plus grande, offrant plus de puissance sonore.