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A Wolf :


Je partage ton avis sur le côté "tendance", cela dit je pense qu'une partie non négligeable de leurs admirateurs/détracteurs ne les apprécient pas/détestent pas pour les bonnes raisons.

De plus et là je parle pour moi, je ne considère nullement le dernier Diapsiquir comme du Black Metal, si je veux concilier les deux, je m'écoute la première démo, qui n'a presque rien à voir avec ce qui suivit.

Quant à Peste Noire, les premières crasses m'indiffèrent totalement, j'aime beaucoup "Ballade cuntre lo Anemi Francor" et je trouve les mêmes défauts à "L'ordure à l'Etat pur" qu'à "A.N.T.I", du bâclage dans les compos (à moins que ce ne soit un manque d'inspiration ?), le côté un peu fourre tout à la "je ne le fais comme personne" et évidemment de la provoc à la bonne fran(qué)quette ...

Je m'arrêterais là car il ne s'agit pas du bon endroit pour en débattre.
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Pour en revenir au sujet je devrais recevoir très prochainement "Propagande Erogène" de Les Chants de Nihil, la piste mise en ligne m'a envoûté dès la première écoute, fait plutôt rare !

Ok, je comprends cela ne retire ne rien mon avis nétgatif quand à ces deux groupes; et quand je parle de hype c'est que les différentes réactions ou pseudo critiques que j'ai lu à droite et gauche sont pour la plus part positives pour Diapsiquir et PN, alors que dans le fond tout le monde sait très bien que ça ne vaut pas pas grand chose. (On verra dans 5 ou 10 ans ce qui restera d'eux dans la mémoire collective ...)
Et effectivement quand on s'égare à lire les textes, on comprend que c'est une vaste fumisterie. (Mais c'est vrai ce n'est pas l'endroit idéale pour en débattre. Désolé.)

Je relance le sujet ici:

https://blackdevotion.forumactif.com/t439p240-le-topic-du-black-metal#22678

The Devil's Blood -"The Thousandfold Epicentre": Reçu hier de chez Vàn. Que dire... Album de l'année? Sans exagération: OUI! Véritablement transcendant; méditatif, occulte, opiacé,... quelle expérience!

Der Blutharsch/Aluk Todolo (split) - "The Infinite Church of The Leading Hand": Reçu avec le Devil's Blood hier matin. Cinématique et ultra varié (par ses ambiances), cet objet vous transporte d'un univers à l'autre au gré des pistes. Comme quoi l'atypique Black-Doom-krautrock d'Aluk Todolo et le Neofolk de Der Blutharsch se magnifient l'un l'autre. Un pari réussi.

Leviathan - "True Traitor, True Whore": Je me suis surpris à déceler quelques similitudes avec les travaux de Deathspell Omega (https://www.youtube.com/watch?v=W2VkC3Kqh0o). Question Black Metal, avec le dernier Negative Plane et le récent Caïna, ça sera un de mes rares "surprises" de l'année.

Giant Squid - "Cenotes": Acheté sur un coup de tête. Comme déjà dit, leur musique me rappelle une approche "doomisante" d'Arcturus. Une belle découverte.

De Giant Squid je ne connais que le premier Metridium Field qui est super. Mais n'aimant pas Arcturus, je pense que ce n'est pas le même style que sur celui que tu as. C'est plus une sorte de Post-Rock métallisé, avec des vocaux clairs.

A. a écrit:De Giant Squid je ne connais que le premier Metridium Field qui est super. Mais n'aimant pas Arcturus, je pense que ce n'est pas le même style que sur celui que tu as. C'est plus une sorte de Post-Rock métallisé, avec des vocaux clairs.

Oui en effet, c'est une sorte de post-everything, du post rock avec des teintes doom, sludge,... à vrai dire c'est peu descriptible. Par Arcturus, j'avais cette image de voyage et d'expérimentation, plus que le côté grandiloquent.

Sinon dans les groupes "indescriptibles":
Je viens de commander: Yoga - Megafauna
Quelque chose de sombre et torturé, quelque chose d'atmosphérique teinté de Black Metal et de Noise... Enigmatique.
Un groupe d’inspiration cryptozoologique (oui oui, ce domaine étudiant scientifiquement des créatures légendaires). Les compositions du groupe invoquent tantôt un Chupacabra, tantôt Cthulhu, en passant par Littlefoot et l’Homme Papillon ; un improbable défilé d’aberrations de la nature. Un safari cosmique (« Cosmic Safari »), une déambulation dans le musée cryptologique de Yoga « où chaque vitrine contient un exemplaire de ce bestiaire monstrueux ». Vous avez dit délire, voyage initiatique aux relents Voodoo, hallucination, peyotl ? Une atmosphère sordide, puante, humide, aliénante,… lovecraftienne.

Tsjuder – Legion Helvete. Digipack. Le retour de la horde norvégienne se fait par le biais d’un album axé sur la rapidité, et l’efficacité. Tel un Carpathian Forest sous amphétamine, Tsjuder, nous délivre d’excellents titres aux riffs bien fouillés. Les ambiances ne sont pas mises de côté, le travail de production met en avant des sonorités froides et tranchantes, ce qui ravira les amateurs du style. Le retour du TNBM.

Aosoth – Ashes Of Angels. Digipack. Le second album pour nos parisiens énervés. Un opus à l’ambiance sulfureuse, qui sera rassasier le fan d’Antaeus et de Black Metal sans compromis. Comme je le disais, les atmosphères sont aussi de la partie, l’album se pare d’un rideau sombre et sinistre, ne laissant passer aucun rai de lumière.

Aosoth – III. Ce nouvel album existe en deux versions, l’une au format CD avec des vocaux et l’autre au format vinyle intitulée « Variations And Violence », entièrement instrumentale avec un mixage alternatif. La version CD apporte son lot de surprises en rapport au précédent opus, les ambiances sont mieux développées, elles sont plus épaisses et dérangeantes. Le tempo plutôt rapide sait ralentir pour mieux nous écraser. La production est intense et puissante du début à la fin, un très bon album.

Convulse – World Without God. La réédition de cet album kvlt de Death Old School Finlandais. Pour donner une idée précise, cet opus ressemble beaucoup au premier album de Edge Of Sanity « Nothing But Death Remains » dans les sonorités et la production organique. Les atmosphères de caveau sont au rendez vous. Un album pour les fans de Death suédois de la première heure.

Triarii – Ars Militaria. Le premier album de ce one man band allemand. Les titres sont plus denses que sur les dernières réalisations. Le style néo classique militariste est ici parfaitement maîtrisé, l’ambiance est froide et totalitaire. On reste toujours à cheval entre bande son de film et musique purement militariste, le dosage est équilibré et l’album passe tout seul.

Esoteric – Paragon Of Dissonance. 2CD. Voilà un groupe dont j’ai pris la discographie en cours de route. Pour ceux qui ne connaissent pas, le combo officie dans le Doom Metal. Cet album n’apporte rien de bien nouveau, malgré une qualité indéniable. Le style fait parfois penser à du Shape Of Despair, ce qui est un point positif. Il faudra trouver un bon créneau pour écouter l’album dans sa totalité, attention aux indigestions !

Absu – Abzu. Digipack. Déjà présenté dans un autre topic. Le dernier Absu « Abzu », Je le préfère au précédent « Absu » qui débute la trilogie, la troisième partie « Apsu » devant sortir en 2012. Ce nouvel album est plus direct et plus agressif que le précédent. Avec « Abzu » on va à l'essentiel puisque l'album ne dure que 36 minutes. Le black/thrash occulte et ésotérique d'Absu se pare d'une production froide, ambiante et tranchante comme du verre.

Archgoat - Heavenly Vulva (Christ's Last Rites). Le nouveau Ep de Archgoat « Heavenly Vulva (Christ's Last Rites) ». Je trouve que la production est en parfait accord avec la musique, ce qui n'était pas forcément le cas sur l'album « The Light-Devouring Darkness ». Les guitares se rapprochent des sonorités de celles de « Scrolls of the Megilloth » de Mortification. Le combo ne déroge pas à la règle et envoie la purée avec son black/death bestial toujours aussi chargé en matières grasses.

Blut Aus Nord – 777: The Desanctification. Digipack

Darvulia – Mysticisme Macabre. Le troisième album pour ce duo français. Le Black Metal du combo est direct et plutôt dépouillé pour ne pas dire cru, quoiqu’il en soit avec Darvulia pas de compromis la musique parle toute seule, et le chant n'est là que pour mieux nous évangéliser. Les rythmes sont variés, et les guitares disharmoniques, les riffs me font parfois penser à ceux de Blut Aus Nord, certainement dans les sonorités plus que dans la manière de jouer. Un groupe de Black Metal authentique comme on aimerait en voir plus souvent.

Aluk Todolo – Finsternis. Je me suis lancé dans l’expérience Aluk Todolo, avec leur second album. Leur style expérimental et sombre nécessite une écoute approfondie pour en capter toutes les subtilités. L’ambiance se veut industrielle et sinistre. Le rythme binaire et hypnotique renforce la sensation d’oppression et de crainte que dégage l’album.

Aluk Todolo – Descension. Le premier album de ce combo français. Les ambiances chaotiques, sombres et industrielles sont au premier plan. Sur cet album, on rencontre des titres minimalistes et inquiétants, d’autres sont plus violents et intenses. Après quelques écoutes, une fois que l’ont s’est bien imprégné de la musique, on a du mal à lâcher prise, l’opus est très hypnotique.

Burzum – From The Depth Of Darkness. Digipack. L’ami Vikernes est déjà de retour avec un nouvel album. Cet opus est une compilation de titres réenregistrés en 2010 de ses deux premiers albums. On sent l’opération marketing. Ce qui évidemment sauve Vikernes c’est le fait qu’il ne joue jamais la surenchère en terme de production, la musique n’est jamais dénaturée. Après c’est l’éternelle question, on préfère les originaux ou les versions réenregistrées ? A vous de choisir.

The Devil’s Blood – The Thousandfold Epicentre. Digipack. Ma première acquisition en ce qui concerne ce combo néerlandais de Rock psyché/occulte. Je ne suis pas un habitué du chant féminin, mais il faut clairement le dire l’intérêt principal de ce groupe réside dans ces vocaux totalement maîtrisés et inspirés. La musique est plutôt aérée, et se laisse écouter, mis à part la dernière piste que je trouve un poil longue et minimaliste, il n’y a rien à dire, l’album est excellent, je le préfère au précédent. La production est mieux adaptée, sans tomber dans les travers des sons stériles et overdubés.

Nine Covens - ...On The Coming of Darkness. Un groupe fraîchement signé sur candlelight. Pour la petite histoire, les musiciens souhaitent rester dans l’ombre, mais sont des illustres membres de la scène extrême. Sortant de nulle part, Nine Covens propose avec son premier opus en 2011, un Black Metal élitiste qui par son équilibre démontre immédiatement le potentiel de cette horde. L’ensemble est efficace, les ambiances sinistres et bien posées. La musicalité est au rendez vous, quel groove !! Le son est bien organique.

Une petite série d’albums remasterisés en double CD digipack.
Black Sabbath - Black Sabbath, Paranoïd, Master Of Reality, Heaven And Hell.

Je ne vais pas sortir la phrase bateau « inutile de présenter ce groupe, car tout le monde le connaît », ce qui est totalement faux d’ailleurs… Je ne présente pas ces albums par pure fainéantise et j’ai assez présenté d’albums au dessus.
Je vais juste dire, que ces quatre albums me paraissent essentiels et semblent être une bonne base pour s’initier au Heavy/Doom Metal traditionnel. Je conseille les versions remasterisées. Les originaux enregistrés de l’autre côté de la rue avec les micros sur le trottoir d’en face n’ont d’intérêt que pour le fan ultime. De plus les versions doubles CD comportent leur lot de titres inédits, live, et b-side, qui ne sont pas négligeables.

Héhé sacrée liste ;)

O. a écrit:Héhé sacrée liste ;)

Oui, je pense que c'est l'effet d'un retour à la normale de mon audition, bien que mes tympans restent encore sensibles. Ça faisait quand même 8 mois que je trainais des otites et autres saloperies. Je m'en souviendrai de ces putains d'allergies et de ce concert de Hate Eternal.

les goûts et les couleurs mais je ne m'y retrouve pas du tout dans ton analyse d'Ashes of angels. qu'est-ce que j'ai trouvé cet album chiant! production plate, titres pas si inspirés, c'est bien fait certes mais ça m'a semblé franchement insipide. loin, mais alors très loin d'Antaeus!
je trouve qu'ils ont sacrément remonté la barre avec III (qui d'ailleurs existe aussi en LP pour la version normale avec le chant).

Nodens a écrit:les goûts et les couleurs mais je ne m'y retrouve pas du tout dans ton analyse d'Ashes of angels. qu'est-ce que j'ai trouvé cet album chiant! production plate, titres pas si inspirés, c'est bien fait certes mais ça m'a semblé franchement insipide. loin, mais alors très loin d'Antaeus!
je trouve qu'ils ont sacrément remonté la barre avec III (qui d'ailleurs existe aussi en LP pour la version normale avec le chant).

Effectivement, III est largement plus abouti, tant au niveau des compositions de l'inspiration que des ambiances. Néanmoins, je trouve que "Ashes Of Angels" dégage une ambiance menaçante et garde une certaine spontanéité dans les titres et l'enregistrement.

Destroyer 666 – Cold Steel... For an Iron Age. réédition. Grâce à la musique de ce combo australien, on est certain de headbanger et de taper du pied comme un sauvage. Encore un excellent opus de la part de Destroyer, leur Black/Death/Thrash hanté de mélodies vengeresses ne fait pas dans le détail, les riffs ne sont ni complexes, ni nombreux, ils sont juste parfaitement exploités et suffisent pour créer l’ambiance. La musique est mise en lumière par une production artisanale.

Temple Of Baal / Ritualization – The Vision Of Fading Making. digipack. La partie Temple Of Baal ne déroge pas à la règle, l’évolution leur a été bénéfique et ça s’entendait déjà sur "Lightslaying Rituals". Avec leurs quatre titres Temple Of Baal confirme et "affine" leur style, le Black/Death du combo se fait plus sinistre, intense et dévastateur, ce qui devrait plaire aux amateurs du genre. Du côté de Ritualization, on reste dans le même esprit, avec trois titres Death Metal teintées d’une touche de Black pour l’aspect malsain et satanique. La musique ramone bien les conduits auditifs. Le groupe m’avait convaincu en live et ce Split confirme le potentiel du combo.

Ufomammut – Snailking. Ma première acquisition en ce qui concerne ce groupe italien, et il y en aura d’autres. Leur style oscille entre Doom psychédélique et Stoner des plus planant. Les titres sont saturés et gardent une bonne musicalité. On navigue entre passages mélancoliques sur certaines chansons et d’autres bien plus lourds et sombres. La production puissante, dense et compacte colle parfaitement aux compositions.

The Devil's Blood - The Thousandfold Epicentre : j'adore l'EP, j'aime beaucoup le premier album... Mais là les hollandais ont fait TRES TRES fort ! Quel album ! A part la dernière piste d'1/4h assez dure à digérer après le reste de l'album, c'est vraiment un superbe album. Quelle voix...

Monarch! - Sortilège : un peu déçu. Un peu déçu d'avoir payé 15€ pour 11 minutes de musique déjà (malgré un très beau digipack -même si le booklet semble avoir disparu). Ensuite même si c'est objectivement très bon je suis un peu déçu par la direction drone/ambient que prend le groupe... Où est passé le duo guitare/basse plus lourd que lourd? Ces vocaux déchirés? Encore une fois c'est très bien fait, mais je préférais avant...

Secrets of the Moon - Antithesis : cet album est tellement géniallissime qu'on m'a piqué mon CD! :fuck: je l'ai retrouvé pas trop cher sur le net donc j'ai pas hésité. Pour moi le meilleur opus des allemands. Le triptyque Ghost/Seraphim is dead/Lucifer Speaks est juste parfait.

Combo Sepulchral Prod. pour moi :

Forteresse - Crépuscule d'Octobre : le dernier album en date du groupe québécois n'est en fait que partiellement nouveau. Composé immédiatement après Métal Noir Québécois (soit en 2006), on retrouve sur cet album les enregistrements de guitares d'origine, le reste étant réenregistré. Ce qui explique un certain retour aux sources que nombre d'auditeurs n'ont pas manqué de remarquer, à commencer par votre serviteur. Et je pense que ce n'est pas un mal, ayant été un peu déçu par Par Hauts Bois Et Vastes Plaines. Les amateurs du groupe apprécieront.

Neige Et Noirceur - Hymnes De La Montagne Noire : troisième album seulement du one-man band québécois, ce disque me laisse quelque peu sur ma faim. On retrouve un titre de l'excellent split avec Monarque, et il est moins bon. On ne peut pas nier certains passages où l'on se surprend à headbanguer, mais on est loin des réussites passées de Neige Et Noirceur.

De chez Drakkar :

Angmar - Zuruck in die unterwelt

J'aimais déja beaucoup le précédent, même si à force de pas mal d'écoutes une certaine lassitude commençait à poindre, ce qui ne risque pas d'arriver de sitôt avec celui-ci!Plus beau, plus sombre, plus envoutant, d'une durée de plus d'une heure (avec un morceau de 20 minutes!), Angmar a frappé très fort avec cet album.J'ai l'impression que ce disque n'a pas suscité énormément de réactions alors que pour moi c'est une des meilleures sorties de BM français de ces dernières années.

Christicide - st

J'avais déja la tape mais voulait le cd, ici c'est la réedition de Those Opposed Records. Que dire, si ce n'est que cet album m'avait fait l'effet d'une bonne claque dans la gueule à sa sortie, et après nombre d'écoutes c'est toujours le cas aujourd'hui. Hypnotique, rageur, Christicide s'impose comme un des meilleurs combos de bm français avec ce skeud, à voir absolument en live!

Dub Buk - Rus ponad use

J'aime beaucoup Idu na wy, je suis pour l'instant moins séduit par celui. Le coté folk du précédent est largement mis en retrait au profit de passage "techno" que je trouve d'assez mauvais goût, j'ai l'impression que les compos sont moins inspirées...bref une déception, je lui redonnerai sa chance plus tard.

Drudkh - Estrangement

Un album à rapprocher de Forgotten legends, le coté "nationaliste" de Blood in our wells s'éloigne au profit de la nature. Bon bah c'est excellent, la forme est la même que pour le 1er opus, 3 morceaux et une outro (très belle d'ailleurs), pour une durée ne dépassant pas les 36 minutes, ce qui fait bien court! Les compos sont une nouvelle fois de très bonne qualités, les leads de guitare sont toujours aussi beaux...bref, une recette connue mais qui fonctionne encore, pour moi tout du moins!


Il y'a d'autres trucs mais je ne les ai pas assez écouté pour en donner un véritable avis, je reviendrai plus tard!

D'accord pour le Dub Buk, il ne vaut pas Idu Na Wy! qui reste le meilleur pour moi.

ColdWorld - The Stars Are Dead Now : C'est pour moi une découverte récente que ce one-man band allemand, dont la formation remonte déjà à 2005. Il s'agit ici d'un black ambient et dépressif très bien composé, avec une ambiance très particulière. The Stars Are Dead Now est le premier EP du groupe, sorti à tirage très limité en 2006. Grâce à la magie des rééditions, le voilà désormais en ma possession. C'est beau et froid : j'aime beaucoup.

Folkvang / Wodensthrone - Over The Binding Of The Waves : Un split entre deux groupes que j'apprécie. Le one-man band biélorusse Folkvang fait la musique qu'il a toujours faite, à savoir un bon pagan black sans concession. On regrettera le manque d'originalité des compositions, cependant. Quant aux anglais de Wodensthrone (dont l'album Loss est particulièrement réussi), leur pagan black atmosphérique fait toujours son effet, incontestablement la meilleure partie de ce split, qui n'est toutefois pas exceptionnel.

Midnight Odyssey - The Forest Mourners : Découvert cette année avec son premier album, ce one-man band australien délivre un black ambient très astral. Il s'agit ici la première démo, sortie en 2008 à très peu d'exemplaires. La réédition que voici par Kunsthauch est très réussie (livret en papier glacé et illustrations sur la partie non utilisée du cd), et musicalement, c'est fantastique ! A mi-chemin entre Darkspace, De Silence Et D'Ombre et autres groupes du genre, vous savez à quoi vous attendre

Midnight Odyssey - Firmament : Deuxième démo du groupe, Firmament est tout à fait dans la lignée entre The Forest Mourners et Funerals From The Astral Sphere. Une ambiance cosmique au clair de lune du début à la fin...

hop:

Teitanblood Purging tongues mlp: le retour des espagnols, deux ans après un Seven chalices mémorable. le niveau reste le même, même si le style évolue un chouia. ici le duo revient légèrement aux ambiances de la démo avec un unique titre de 15 minutes plutôt linéaire et compact. les riffs organiques et mamouthesques se superposent à des samples de prèches religieux fanatiques en espagnol. ambiance abyssale et morbide garantie, c'est toujours dingue de voir comment l'hydre Teitanblood arrive à faire prendre coprs aux pires terreurs du mysticisme. effrayant.

Blood Axis Born again LP: mon cadeau de no-hell. un album sorti dans l'indifférence quasi totale, ce qui est étonnant. c'est quand même Blood Axis, merde! niveau musique Moynihan a changé sa formule. des nappes indus/orchestrales ténébreuses de The gospel of inhumanity il ne reste plus grand-chose. tout juste un ou deux titres longs basés sur un monologue enveloppé de claviers oppressants. pour le reste le Blood Axis nouveau cru s'oriente vers une folk "germanisante" de fort bon goût. emprunts musicaux aux musiques mediévales celtiques ou germaniques, emprunts littéraires à Hesse ou Ovide, pour un disque sonnant comme une lente plongée dans les arcanes de la nuit, avant un titre final en forme de célébration du retour du soleil et de la vie. "Born again", histoire d'une renaissance. en toute classe.

Painkiller Buried secrets LP: un des albums du mythique projet de John Zorn, Bill Laswell, Mick Harris et Justin Broadrick. à l'image des trois: mélange entre du free jazz débridé et dissonant, des musiques indus, dub et... du grind. perturbant au début mais très vite hautement addictif!

Phurpa Trowo phurnag ceremony LP: Phurpa ce sont cinq russes étudiants en musicologie qui ont fait le pari un peu fou de se jeter corps et âmes dans la musique tantrique tibétaine. leur musique se base surtout sur les polyphonies gutturales, accompagnées d'interventions épisodiques de gongs, trompes en os et autres instruments traditionnels. à noter que l'album est sorti chez ideologic Organ, label co-dirigé par Stephen O'Malley et spécialisé dans tout ce qui sort des sentiers battus.

Nodens a écrit:hop:

Teitanblood Purging tongues mlp: le retour des espagnols, deux ans après un Seven chalices mémorable. le niveau reste le même, même si le style évolue un chouia. ici le duo revient légèrement aux ambiances de la démo avec un unique titre de 15 minutes plutôt linéaire et compact. les riffs organiques et mamouthesques se superposent à des samples de prèches religieux fanatiques en espagnol. ambiance abyssale et morbide garantie, c'est toujours dingue de voir comment l'hydre Teitanblood arrive à faire prendre coprs aux pires terreurs du mysticisme. effrayant.

Effectivement, ce nouveau EP est une pure merveille. On revient à des sonorités plus proches de la démo et des splits, tout en gardant le niveau d'intensité de "Seven Chalices". La production plus sale et chaotique que sur "Seven Chalices" renforce l'ambiance pestilentielle de cet hymne.
Je ne sais pas quel est ton niveau d'espagnol Nodens, pour la compréhension, en tout cas de mon côté, c'est un vrai plaisir d'écouter ces déclamations malsaines. Je trouve que l'espagnol est une langue très adaptée pour ce genre d'exercice.

niveau espingouin ça va, j'arrive à suivre les grandes lignes des déclamations. et pour les paroles sur l'insert le plus dur n'est pas de les traduire mais de les dechiffrer ahah!

effectivement niveau ambiance c'est une langue particulièrement appropriée, ça rend vraiment un mysticisme poisseux.

Ars Diavoli - Pro Nihilo Esse (Esp) : Une ambiance ( magnifiquement) étouffante.Un son saturé , accompagné d'un souffle permanent en arrière plan.De puissantes basses au niveau batterie équilibrent l'ensemble.
Le chant un peu estompé derrière ce cortège dépressif , explose ...
- 6 titres pour un album énorme -

Scaphandre - Les Ancres (Fr) : Premier album de ce projet solo de black depress' français.La sonorité est assez nouvelle,trés brut .Quasiment pas de basses,un chant qui se déchire dans une saturation extreme ... glacial.
Album de 4 titres plutot pas mal.

Blutvial - I speak of the Devil (Uk) :

Merci de parler un peu de tes achats. Les listes toutes simples, c'est pas très intéressant

J'avais pas acheté de CD depuis des lustres, la faute en partie à mon abonnement chez Spotify. Et rien de très metal :

Boris New Album : l'un des derniers Boris sortis en 2011. Après avoir touché au drone, au sludge, au stoner, au noise, au rock psyché, au prog, à l'ambient, aux trucs et aux machins, nos japonais décident de s'attaquer à... la pop ! Ils revisitent le j-rock que l'on peut retrouver sur des génériques d'anime, à l'electro et au trip-hop, mais à leur sauce. Guitares saturées, une louche de noise, mais pas trop. Du coup, l'album reste très facile d'accès et prêche plus le plaisir coupable que par l'introspection et l'expérimentation.
Alors Boris, des vendus ? Non ! L'album est très frais, bien pensé, bourré raz la gueule de "tubes" et prouve que nos japonais peuvent évoluer dans un nombre impressionnant de styles, même si certaines idées auraient gagné à être abouties. On peut également noter qu'au fil des albums, la guitariste Wata est de plus en plus vocalistement présente, avec une bien jolie voix.

Boris Akuma No Uta : sorti en 2003, cet album représente assez fidèlement dans l'ensemble l'identité de Boris. Comment expliquer, comment décrire ? C'est du rock, enfin, c'est du putain de feeling rock, où le garage quasi lo-fi se mélange avec de la hardcore et du gros stoner, celui avec une piste dronante qui flirte avec les délires pink floydiens, un peu de hard, un peu de punk, un peu de metal, mais surtout du stoner, du stoner, du stoner, de la grosse basse, de la grosse guitare, mais what's the fucking fuck dude ? Ultime.

King Crimson In the court of the crimson king : il me fallait impérativement ce classique des classiques, l'album qui allait lancer pour de bon le courant du rock progressif. Délirant et révolutionnaire, ce album allait permettre à de nombreux courants et styles de se rencontrer et se mélanger en morceaux d'exceptions, mélancoliques et lyriques. Du classique symphonique à la pop, en passant par le blues, le rock mais surtout le jazz, chaque chanson est un appel à l'introspection et à la beauté de réalités qui n'existent pas.

Kyuss ...And The Circus Leaves Town : ai-je besoin de le présenter ? Cette pierre angulaire du stoner rock du désert ? Que des gros gros tubes, que des gros gros cordes, accordées très bas et du riff, du riff. Des ambiances qui donnent envie de faire l'amour sous substances allongés sous un soleil abrutissant et une chaleur moite dans le sable.

Celeste - Pessimiste(s) (remastering 2011) : je me suis enfin décidé à l'acheter, même si je l'avais téléchargé LEGALEMENT SUR LE SITE DU LABEL (ça c'était pour le FBI) dès sa sortie. 18 minutes de noirceur pure. Plus mélodique que les albums, ces quatre morceaux forment un tout absolument indissociable. Absolument parfait.