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Morbid Angel / Marduk / Keep Of Kalessin / Kataklysm / Arsis

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Morbid Angel / Marduk / Keep Of Kalessin / Kataklysm / Arsis Empty Morbid Angel / Marduk / Keep Of Kalessin / Kataklysm / Arsis

Message  Sonnodumnos Ven Aoû 29 2008, 20:15

le concert aura lieu le 28 / 11 / 08 à l'Elysée Montmartre (Paris).

33 € pour l'accès ...

M'enfin rien que pour Morbid Angel sur scène ça en vaut la peine ...
Et Marduk avec Mortuus au chant c'est géant. De grands sets !
Je les ai vu le 2 décembre dernier dans la même salle, c'était grand ...

Sonnodumnos
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Morbid Angel / Marduk / Keep Of Kalessin / Kataklysm / Arsis Empty Re: Morbid Angel / Marduk / Keep Of Kalessin / Kataklysm / Arsis

Message  J. Dim Nov 30 2008, 20:15

Attila, NodenS, Hrasvelg et Dylfosat sont des membres d'un autre webzine.

Le parcours épique débute en sortant du taf, à presque 17h. Comme une boule de flipper je rebondis d’abord chez moi, après une heure de transports urbains. Ensuite, c'est la mise en condition. Je repars 20 minutes plus tard. Entre temps, Atilla me fout la pression par téléphone en me disant que Marduk va commencer. J’arrive et sors du métro tel un bandit ayant dérobé son larfeuille à un touriste asiatique. j’atterris à l’Elysée Montmartre pour 19h.

Les groupes Arsis et Keep Of Kalessin passent à la trappe. Je voulais voir Keep Of Kalessin. Au vu des reports, je me rends compte que ce groupe perd en crédibilité d’année en année sur les prestations scéniques. En effet, sur trois show que j’ai pu voir des norvégiens, seul le premier de la tournée Armada fût convaincant.

Marduk est déjà sur les planches lorsque j’arrive. Sur les premiers titres le son n’est pas à la hauteur pour la machine de guerre scandinave. Ça manque de puissance et de clarté. Quelques minutes plus tard l’ingénieur du son se sort les doigts du fion et fait en sorte que le son des suédois nous sodomise les orifices auditifs. Le premier point positif c’est que Mortuus a parfaitement comblé les lacunes qu’il avait lors des prestations live. Il communique plus avec le public, se déchaîne toute la soirée. Mortuus a travaillé son chant pour le live, ce dernier est plus linéaire que par le passé, et beaucoup plus belliqueux. Les set list de la bande à Morgan sont variées et donc à chaque concert on a droit à des anciens titres ressortis du placard. Certains hymnes comme Untrodden Paths sont exécutés à la vitesse de l’éclair, tellement rapides que les morceaux en sont quelque peu dénaturés. La performance du batteur est à retenir, Lars Broddesson a encore progressé, ce dernier a gagné en rapidité et son jeu est plus dynamique que sur les shows précédents. En clair, ça avoine sévèrement pendant près de 50 minutes derrière les fûts. On se prend une belle raclée sur des titres comme Infernal Eternal avec ses mélodies bien malsaines, ou encore les excellents Throne Of Rats et Azrael. Les titres du dernier album passent très bien comme le brûlot The Levelling Dust. On continue à s’en prendre plein la gueule jusqu’au final avec le dévastateur Fistfucking God's Planet.
Marduk nous a offert un spectacle brutal et intense, j’attends donc le nouvel album avec impatience, en 2009.

Je retrouve Attila près du bar, mais aussi NodenS qui semble en excellente santé…Le reste des malfaiteurs arrive peu après: Hrasvelg, Dylfosat et The Ineffable King of Thrash Metal Seth Rotten. Tandis que A. se pointe après la charge meurtrière du 502.

Le batteur de Kataklysm nous démontre avant le set que le mauvais goût n’a pas de limite. Ce gars arrive à faire sonner sa batterie de manière plus mécanique qu’une boite à rythmes. Le son de sa caisse claire était plus compressé que des voyageurs dans une rame de métro à heure d’affluence. Ce groupe canadien n’a plus rien à voir avec celui qui nous avait pondu les excellents The Mystical Gate of Reincarnation et Sorcery. En fait, le combo ne joue que des compositions de ses albums récents. Donc, inutile d’attendre un titre des œuvres précitées. Le fond du problème, c’est que les compositions de Kataklysm ressemblent à un patchwork de tout et n’importe quoi. On passe de riffs pesants, bien lourds, intéressants, à des riffs mélodiques tout droit sortis d’une fosse septique. Les gravity blast arrivent de manière aléatoire. Pour faire court, nous avons droit à un set chiant et bancal, avec un son de chasse d’eau. Ajoutez à ça les interventions ridicules du vocaliste, avec son accent québécois et vous obtenez le vomi de NodenS quelques heures plus tard devant la salle.

La scène est évacuée rapidement. Le staff installe le matos pour la prestation suivante. Celle de Morbid Angel évidement !
Quand on entend le son du drumkit de Sandoval en préchauffe, on se dit que certains devraient en prendre de la graine…
D’entrée on se fait découper sur Rapture et Pain Divine, le son est bon, mais on manque de puissance. Ça monte crescendo tout le long de la soirée. Apparemment le son était limité à 93 dB. Alors niveau intensité avec Morbid Angel on atteint un bon niveau, même pendant les speechs de David Vincent. La pression ne chute pas. Le vocaliste/bassiste garde le public en haleine, et à chaque annonce d’un autre titre, c’est le carnage dans la fosse. D’ailleurs vu la set list on ne pouvait réver mieux, que des hymnes exécutés magistralement. L’arrivée de Destructhor (Myrkskog) au sein du groupe est une très bonne chose. Ce type est un dieu de la guitare. Ses rythmiques sont violentes, précises et tranchantes, son style convient mieux au groupe que celui de Rutan. On continue le show, on pourrait se dire : ces mecs ont bons goûts, ils n’ont choisi que des bons titres. En fait il est difficile de trouver de mauvais titres dans la discographie des floridiens ! Where the Slime Live ultra lourd et hypnotique continue de nous achever. Il fait vraiment chaud dans la salle et la température ne baisse pas, au vu des titres que le combo nous balance. Le public est de plus en plus violent. Les chansons Chapel of Ghouls, Lord of All Fevers and Plague ou encore Blood On My Hands ne calment pas l’auditoire bien au contraire. Tout le monde se colle des pains, des OVNI et des corps volent dans tous les sens. Ça « headbangue » sauvagement ! Comme si ce n’était pas suffisant le groupe nous crucifie sur God Of Emptiness et World Of Shit. Le spectacle terminé pour 22h50, la sécurité nous met à la rue, tel des sans papier, expulsés du territoire.

Alors je vous le dis, passer d’une salle ou il doit faire près de 40°, à la rue ou il faisait tout juste 0°, vous comprenez aisément que certains gerbent dans les poubelles après avoir ingurgité la bière éventée du bar.

Après avoir zoné dans le quartier de Pigalle pendant près d’une heure, chaque membre du staff a pris la route qui lui convenait. Je finis dans un bar avec A. et Arnaugeddon.
J.
J.
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